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Des documents officiels: l’Autorité a renoncé au droit du retour des réfugiés palestiniens »

mardi 25-janvier-2011

Des documents « confidentiels » publiés par «al Jazeera» le lundi soir 24 / 1 ont révélé que les négociateurs de l’Autorité de Fatah ont fait beaucoup d’importants concessions sur le droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs maisons lesquelles ont quitté après avoir été expulsés par force au cours de la « Nakba » en 1948.

Al-Jazeera a divulgué hier soir des documents secrets concernant de nombreuses concessions très dangereuses faites par l’ex-président de l’Autorité Mahmoud Abbas un « document confidentiel » a indiqué en 24/Juillet /2008 la hâte d’Abbas en renonçant au droit des réfugiés palestiniens affirmant à l’entité sioniste que l’Autorité est prête à accepter le retour de « 10 mille réfugiés par an » pendant « dix ans » (soit un total de 100 mille réfugiés) avec possibilité de renouveler cet accord en coopération des deux parties (l’entité sioniste et l’Autorité).

Le document dévoile que même cette dangereuse concession a été rejetée par l’occupation car selon la proposition de l’ex-Premier ministre sioniste « Ehud Olmert » à Abbas datée le 31/ août / 2008 « l’occupation israélienne permet le retour d’un millier de réfugiés par an pendant cinq ans pour des raisons humanitaires ».

Un nombre symbolique

Lors d’une réunion en 15/Janvier / 2010 avec David Hill vice-émissaire américain au Proche-Orient le négociateur en chef de l’OLP « Saeb Erekat » a déclaré: «Ce qu’il y a dans ce document leur donne la plus grande « Yerushalaim » (Jérusalem en hébreu) de l’histoire juive pour le retour d’un certain nombre symbolique de réfugiés et un état démilitarisée … Que puis-je donner de plus? « .

En ce qui concerne la vision du négociateur palestinien pour la manière de résoudre la crise des réfugiés les documents montrent que la perception de l’Autorité n’est pas en fonction du retour des réfugiés à leurs territoires occupée en 1948 ce qui a été exprimé par «  Erekat » lors d’une réunion avec les sionistes le 8/avril où il a dit: «J’ai indiqué précédemment que la création d’un Etat palestinien est une réponse à la question de 5 millions de réfugiés palestiniens. Cela signifie que vous ne devez pas réduire le volume de cet état ».

Référendum limitée

Erekat a ainsi souligné au cours d’une réunion le 23 /Mars /2007 avec le ministre belge des Affaires étrangères « Karel De Gucht » que l’autorité « ne renoncera pas aux réfugiés avant les négociations sur le statut final» indiquant à la même séance que les Palestiniens de la diaspora « ne voteront pas » (sur un accord final avec l’entité sioniste). « Cela n’arrivera pas. Un référendum serait pour les Palestiniens à Gaza la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Il ne peut pas être mené au Liban ni en Jordanie. »

Ces positions venaient en mettant l’accent sur l’argument sioniste de se débarrasser de la question des réfugiés en considérant que la création d’un Etat palestinien sera une solution à ce dossier.

L’ancienne ministre sioniste des Affaires étrangères Tzipi Livni a déclaré lors d’une réunion avec le président de l’équipe de négociation à l’Autorité Ahmed Qoreï le 22/Janvier/2008 : »Je ne veux pas de tromper quiconque il n’y aura pas un tel dirigeant israélien à la Knesset au gouvernement ou même du public qui soutient le retour des réfugiés à « Israël ». Il y a beaucoup de gens partout dans le monde qui sont prêts à contribuer à la question des réfugiés ».

Ces propositions ( de concessions très dangereuses) ont poussé l’entité sioniste à proposer l’idée de la « nation de loyauté juive » en plus cela signifie de limiter le droit au retour en Palestine  qu’aux Juifs. Selon certains documents les négociateurs palestiniens ont partagé avec l’occupation sa vision en acceptant cette idée.

Responsabilité et indemnisation

Plus que cela les occupants israéliens ont cherché également à se libérer  de la responsabilité morale résultante de l’expulsion des millions de Palestiniens de leurs maisons et ce qui peut résulter d’une demande d’indemnisation. Livni a déclaré à « Ahmed Qoreï » lors d’une réunion tenue le 24/ Mars/ 2008 que «l’indemnisation des réfugiés est une question internationale c’est une erreur de signaler à la « responsabilité sioniste ».

Livni a rejeté selon le procès-verbal d’une séance plénière après Annapolis en 21/ Juin / 2008 la responsabilité de l’entité pour les souffrances des réfugiés et leur survie dans les camps déclarant que le monde arabe est le seul responsable non pas seulement à la guerre mais ce qui est arrivé plus tard en raison de la création de faux espoirs.

La même position a été adoptée par l’administration américaine où l’Ancienne Secrétaire d’Etat américain Condoleezza Rice a estimé au cours d’une réunion bilatérale américano-palestinienne le 16 /Juillet/ 2008 que le problème des réfugiés est une responsabilité de la communauté internationale et non pas » d’Israël. Précisant que « la communauté internationale est celui qui a créé« Israël ».

Solution externe

Dans le même contexte Qoreï a vu selon un procès-verbal de sa rencontre avec Livni le 27/ Janvier /2008 – que le problème des réfugiés palestiniens peut être résolus par d’autres moyens autres que le retour en disant: «Alors pour les réfugiés si les Arabes feront partie de la solution il n’y aura pas de problème dans ce cas. On doit faire associer les pays qui accueillent des réfugiés soit directement ou indirectement ».

En ce qui concerne la résolution « externe » du problème des réfugiés « Rice » a déclaré en marge d’une réunion palestiniens sioniste à Berlin le 24/Juin/2008 que d’autres pays peuvent être impliqués dans la résolution de ce problème sur leur territoire comme le Chili et l’Argentine.

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