Le chef d’état major de l’armée sioniste Gabi Ashkenazi a renouvelé son soutien absolu au massacre perpétré par les pirates de la marine sioniste le 31 mai dernier contre la flottille de la Liberté causant le martyre de 9 pacifistes turcs et des dizaines de blessés.
Il a déclaré être « complètement d’accord et sans réserve avec la méthode utilisée par les soldats sionistes pour contrôler le bateau Mavi Marmara » et que les soldats n’ont tiré « que sur ceux qui le méritaient ».
Durant son témoignage pour la deuxième fois devant le comité sioniste d’enquête « Turkl » le dimanche 24/10 Ashkenazi a ajouté que ses forces ont tiré 308 balles réelles contre les pacifistes internationaux qui étaient sur le bateau « Mavi Marmara » dans le but de les contrôler par la force ce qui a provoqué le martyre de 9 militants turcs et des dizaines de pacifistes internationaux blessés.
Le conseil des droits de l’homme de l’ONU boycotté par « Israël » a affirmé dans un rapport publié le mois dernier que plusieurs passagers ont probablement été exécutés.
De son côté le président du haut comité de suivi des affaires des Palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 Mohamed Zaidan qui était sur le navire « Mavi Marmara » a affirmé qu’il a été forcé de comparaître devant le comité sioniste « Turkel » chargé d’enquêter sur l’attaque sanglante des pirates de la marine sioniste contre la « Flottille de la Liberté ».
Zaidan a déclaré à l’AFP : « Le comité « Turkel » m’a d’abord convoqué pour témoigner mais j’ai refusé et leur ai adressé une lettre qui explique mon refus mais ils m’ont forcé à me présenter lundi à la ville d’al-Qods pour témoigner ».
« Je l’ai expliqué que je ne veux pas traiter avec ce comité car il a été nommé par le gouvernement qui est accusé que ce comité ne possède aucun pouvoir et son existence est illogique je le considère inutile et ses recommandations sont inacceptables » a-t-il ajouté.
Il a poursuivi : « Mais une lettre m’a été envoyée et disait que l’on peut me forcer et m’obliger de témoigner avec le Cheikh Hamad Abou Da’abes président du mouvement islamique au sud des territoires palestiniens occupés en 1948 ».