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Condamnation de 2 soldats sionistes pour avoir utilisé un enfant palestinien comme bouclier humain

lundi 4-octobre-2010

Le tribunal militaire sioniste a condamné hier dimanche 3 octobre deux soldats de l’armée israélienne pour avoir obligé un enfant palestinien de 9 ans à rechercher à leur place ce qui semblait être des bombes durant la dernière guerre sioniste contre Gaza.

La version sioniste affirme : « C’est au cours de la tentative de l’armée de contrôler un immeuble résidentiel dans la banlieue de Tel al-Hawa à Gaza le 15 janvier 2009. L’armée faisait face à une résistance violente et les deux soldats faisant partie du régiment d’infanterie ont procédé au rassemblement de tous les résidents de l’immeuble en un seul endroit. Ils ont trouvé deux sacs dans les toilettes et ont ordonné à un enfant de 9 ans parmi les civils de vérifier s’il s’agissait d’explosifs ou non. »

La Cour composée de trois juges a écrit dans le jugement que « le jeune garçon qui craignait pour son sort avait mouillé son pantalon face à l’horreur de la situation car il était dépourvu de toute protection contrairement aux deux soldats ».

Le jugement affirme que l’enfant a ouvert le sac qui appartenait à sa famille mais n’arrivant pas à ouvrir l’autre sac les deux soldats l’ont tiré en arrière et ont tiré sur le sac mettant en danger toutes les personnes présentes.

Cet incident revient dans les esprits comme une pratique courante de l’armée de l’occupation sioniste qui consiste à utiliser les Palestiniens pour frapper aux portes de ce qu’ils pensent être des résistants afin qu’ils ne reçoivent pas les coups de feu de même que la politique du bouclier humain.

Selon des observateurs en dépit de la condamnation du tribunal sioniste de cet incident les preuves et les événements passés ont confirmé que ces tribunaux ne servent que de propagande pour améliorer l’image de l’entité sioniste et de son armée qui a été déformée et associée à la criminalité. Néanmoins au final il n’y a et il n’y aura pas d’actes punitifs réels menés contre ces crimes et ces violations.

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