L’agence de presse internationale a révélé hier mardi 28 septembre l’existence d’un désaccord entre les Etats-Unis et l’Union Européenne sur la mission d’enquête attribuée au Conseil des Droits de l’Homme à l’Onu.
Le rapport a conclu à « une violation grave des droits de l’homme » commise par la marine israélienne contre le convoi humanitaire qui se rendait à Gaza faisant neuf morts. Il a aussi révélé des preuves qui appuieront la poursuite judiciaire de l’entité sioniste.
La porte-parole américaine Eileen Chamberlain Donahoe a exprimé devant les 47 membres du Conseil « une préoccupation face au ton aux propos tenus et face aux conclusions du rapport ».
L’ambassadrice américaine a rejeté ces propositions en demandant que « ce rapport ne soit pas utilisé pour mener des actions qui pourrait perturber les négociations en cours » entre l’entité sioniste et l’autorité de Ramallah.
L’Union européenne a toutefois suggéré que le Conseil des droits de l’homme « transmette le rapport au comité » d’experts formé par le Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon à New York.
La représentante de l’UE a également invité l’entité sioniste à « une coopération totale » avec ce comité composé de l’ex Premier ministre néozélandais Geoffrey Palmer et des représentants de l’entité et de la Turquie pour enquêter sur les faits de l’attaque du 31 mai.
Le comité d’experts a été formé en parallèle avec la résolution adoptée par le Conseil des droits de l’homme le 2 juin qui approuve la mise en place d’une mission internationale indépendante visant à enquêter sur les « graves attaques perpétrées par les forces israéliennes sur la flottille humanitaire ».