« Les dirigeants américains continuent de faire presssion sur les Palestiniens de « ne pas utiliser la menace de quitter » les négociations en proposant une prolongation de 3 mois du moratoire » ont souligné des sources bien informées.
Le premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu soumis aux pressions des ultra nationalistes de sa coalition gouvernementale et du lobby des colons a plus ou moins exclu de prolonger le moratoire au-delà de sa date d’expiration.
De son côté l’ex-président palestinien Mahmoud Abbas a toutefois fait savoir à New York qu’il ne se contenterait pas d’une « solution partielle » ni d’un compromis qui ne garantirait pas même un « arrêt complet » de la colonisation. Il a ajouté qu’il faut maintenir le gel total de la colonisation dans les territoires palestiniens y compris dans la partie orientale d’Al Qods occupée.
De sa part la Ligue arabe qui soutient Abbas a laissé entendre que la prolongation du moratoire est « une obligation ».
Son secrétaire général Amr Moussa a souligné : « Si les Israéliens continuent à détériorer l’intégrité des territoires palestiniens occupés à modifier leur composition démographique et leur caractère géographique pourquoi perdons-nous notre temps ? ».
L’accusant de s’être soumis aux pressions des Palestiniens les colons extrémistes sionistes en Cisjordanie ont ardemment critiqué l’appel du président américain Barack Obama à une prolongation du moratoire.
Les colons extrémistes ont assuré que dès l’expiration du moratoire le dimanche à minuit ils exigeraient une série d’appels d’offres pour la relance à grande échelle des activités colonialistes.