Des responsables palestiniens et des expulsés de la Bande de Gaza ont appelé la communauté internationale et le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à faire pression sur l’occupation sioniste pour assurer le retour chez eux des citoyens de Gaza expulsés de la Cisjordanie et des territoires palestiniens occupés en 1948.
Ces demandes ont été lancées lors de la marche de solidarité avec les expulsés organisée le mardi 27 juillet par le Ministère des Affaires des détenus et des libérés et le Haut Comité national de soutien des détenus à Gaza pour condamner la décision d’expulsion sioniste contre les Palestiniens.
Les expulsés ont adressé une lettre au directeur du bureau du CICR à Gaza expliquant les souffrances endurées. Mohamed Atawina l’un des exilés raconte qu’il s’est marié avant 16 ans avec une palestinienne de Bir Saba (dans les territoires palestiniens occupés en 1948) et a utilisé toutes les procédures légales pour obtenir la carte d’identité qui lui permettrait de vivre en Palestine occupée.
Il a ajouté qu’il a obtenu légalement une carte d’identité du Ministère de l’intérieur sioniste et a été surpris il y a deux ans et demi par la décision sioniste de son expulsion contrainte à Gaza parce qu’il avait des proches dans la Bande de Gaza laissant derrière lui femme et enfants.
De son côté Amer al-Ghoussain a appelé le CICR à intensifier ses efforts pour faire pression contre le gouvernement sioniste afin de poursuivre l’affaire des expulsés et de s’occuper de leurs faibles conditions de vie. Il a également appelé les associations humanitaires et juridiques à travailler sérieusement pour une décision qui forcerait l’occupation à autoriser le retour des exilés vers leurs familles.
De son côté le directeur du bureau de CICR à Gaza Jacob Kallenberger a promis d’accorder une attention sérieuse à la cause des exilés.