Les factions palestiniennes au Liban ont annoncé leur refus à la tenue de la séance urgente du conseil national palestinien dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée sur la base de l’appel du président sortant de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas en considérant que ce pas approfondit les désaccords palestiniens internes au moment où l’occupation poursuit ses agressions contre le peuple palestinien et la judaïsation de la ville occupée d’al-Qods.
Les participants à la rencontre nationale palestinienne pour les droits et les principes nationaux ont affirmé que leur rencontre est une riposte au congrès qui s’est tenu à Ramallah en soulignant à la possibilité de discuter de la tenue d’un conseil populaire palestinien durant les deux semaines prochaines.
Au début de la rencontre qui a eu lieu le mercredi 26/8 dans le siège du mouvement Fatah Intifada dans le camp de Marlias à Beyrouth le responsable politique du mouvement Hamas Ali Baraka a dit que la séance du conseil national palestinien n’est pas venue pour célébrer la création des sociétés du peuple palestinien mais pour donner la légitimité à Abou Mazen pour qu’il reprenne les négociations avec l’occupation au mois de septembre prochain.
Baraka a appelé les pays arabes notamment l’Égypte qui garde le dialogue palestinien à travailler pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes et ne pas soutenir un côté contre les autres en renouvelant son appel au Caire pour finir le blocus et ouvrir le passage de Rafah afin de faire entrer les matières de reconstruction.
Dans son communiqué final prononcé par le membre du conseil national palestinien Dr. Salah Dabagh les participants à cette rencontre ont précisé leur refus à la tournée urgente du conseil national palestinien sous l’ombre et la protection de l’occupation israélienne.
Il a appelé les factions palestiniennes et tous les membres du conseil dans les territoires palestiniens et à l’étranger à boycotter cette tournée tenue sous l’occupation en la considérant d’une tournée illégitime et que le peuple palestinien n’est pas engagé dans de telles décisions.
Il a averti Abbas et son équipe d’exploiter les institutions de l’OLP pour entamer des négociations prévues avec l’occupation et présenter des abandons concernant les droits et principes nationaux notamment le droit de retour en soulignant qu’Abou Mazen n’est pas autorisé par le peuple palestinien de négocier en son nom avec l’occupation.
