Le leader du Likoud Benyamin Netanyahu a déclaré lors d’un discours devant le parlement du régime sioniste que Tel-Aviv devait maintenir l’occupation des hauteurs du Golan de la Cisjordanie et de la ville sainte de Qods. Les déclarations de Benyamin Netanyahu révèlent encore une fois la nature du régime sioniste fondée sur l’occupation et montre de nouveau que la classe politique israélienne n’a aucunement l’intention de tenir ses promesses concernant le retrait des territoires occupés palestiniens et arabes. Depuis plusieurs mois les dirigeants du régime sioniste avaient pourtant annoncé qu’ils étaient prêts à accepter le plan de paix proposé par la Ligue arabe il y a six ans. Mais les propos du leader du Likoud devant la Knesset montrent que le nouveau tour des négociations de paix entre le régime sioniste d’un côté et la Syrie et l’Autorité palestinienne de l’autre est voué à l’échec en raison des entraves mises par les Israéliens devant toute initiative de paix régionale ou internationale. Le régime de Tel-Aviv est fondé sur l’occupation la violence et l’expansionnisme territorial. Les slogans de paix des leaders politiques israéliens ne sont que des tactiques médiatiques pour duper l’opinion publique mondiale car contrairement à tous ces slogans Tel-Aviv s’oppose farouchement à tout plan de paix qui propose le retrait de l’armée israélienne des territoires occupés la fin de la colonisation ou l’arrêt de la judaïsation de la ville sainte de Qods. Selon le plan de paix de la Ligue arabe les pays arabes reconnaissent le régime sioniste à condition que Tel-Aviv respecte les lignes frontalières de 1967 ce qui se traduit par le retrait total de l’armée sioniste de la Cisjordanie de Beitolmoghadas-Est et des hauteurs du Golan appartenant à la Syrie. Tel-Aviv avait rejeté ce plan en 2002 tout de suite après la proposition faite par la partie arabe. Mais depuis plusieurs mois le gouvernement d’Ehud Olmert avait annoncé qu’il serait prêt à accepter ce plan. Cependant le régime sioniste ne cherche en réalité qu’à pécher en eaux troubles en essayant d’une part de diviser les gouvernements arabes et de l’autre de renforcer ses positions dans les territoires occupés arabes et palestiniens. Dans un tel contexte les gouvernements arabes doivent tirer leçon de leurs expériences du passé et comprendre que la poursuite du processus du dialogue avec le régime de Tel-Aviv encourage ce régime illégal et illégitime à poursuivre en toute impunité ses politiques belliqueuses et expansionnistes.
