Livni a appelé publiquement hier après-midi à l’organisation des élections anticipées au début de l’année 2009 après avoir totalement échoué à constituer un gouvernement de coalition.
En tentant de cacher son aspect ébranlée après son échec de former un gouvernement de coalition Livni a annoncé hier au cours d’une rencontre avec le président israélien Shimon Pérès dans sa résidence à Al Qods occupée en disant : »le peuple doit choisir ses dirigeants ».
Elle a révélé les désaccords qui continuent à frapper les entretiens des leaders occupants en exprimant son opposition à leur chantage lors de sa tentative pour aboutir à un gouvernement de coalition en ajoutant : »je ne suis pas prête à céder à des chantages politiques et budgétaires ».
En essayant de camoufler la situation de son échec elle a ajouté : » je n’ai pas peur d’aller aux élections » a rapporté le journal hébreu Haaretz lors d’une brève interview avec elle.
« Les dirigeants sionistes ont pressé sur Livni durant les pourparlers pour qu’elle cède à leurs demandes et renforcer leurs propres intérêts et partis notamment le parti de « Shas » des ultra-orthodoxes qui avaient exigé une forte augmentation des allocations familiales et le renoncement total à toute négociation avec les Palestiniens au sujet d’Al Qods occupée la question principale et très sensible.
Livni a fortement protesté dans ses déclarations contre les leaders des autres partis sionistes en déclarant qu’ils ont tenté de presser sur elle à travers leurs chantages pour bénéficier des concessions partielles en soulignant que le parti des Retraités (7 députés) qui faisait partie de la majorité sortante avait demandé un surplus de 600 millions de dollars en ce qui concerne les pensions.
« Cette somme a été jugée exorbitante par Tzipi Livni » ont souligné des médias hébreux.
« Livni a déclaré qu’elle n’était pas prête de payer tout prix sur le compte de l’Etat afin d’arriver à une coalition constituée de gens qui se livrent à des chantages » a souligné le chef de la commission des affaires étrangères et de la guerre de l’occupation israélienne à la radio hébreu.
En contestant contre la position extrémiste des Rabbins sionistes Livni avait refusé les exigences des rabbins qui ont appelé à l’arrêt des négociations avec les Palestiniens et la Syrie.
De son côté le chef de la commission Tzahi Hanegbi a ajouté : « il aurait été irresponsable de laisser des rabbins ayant des positions extrémistes décider pour Israël » en décrivant l’échec de Livni pour arriver à la formation d’un cabinet de coalition.
Des observateurs très intéressés par la mise en œuvre du gouvernement de l’entité sioniste ont souligné que le scrutin devrait se tenir le mardi 17 février prochain si toutes les tentatives ne réussissent pas à surmonter les désaccords sionistes.
