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Larrestation des parents une autre manière sioniste pour déchirer la famille palestinienne

dimanche 20-avril-2008

Il est naturel que l’arrestation d’un membre d’une famille sème un état de panique et d’attente dans leur maison. Quel sera cependant l’état de cette maison lorsque toute la famille sera arrêtée ?

Des pères derrière les barreaux

La famille a pris plusieurs nominations. Une fois c’est la famille immigrée. Une autre fois elle est réfugiée. Et aujourd’hui c’est la famille emprisonnée.

Fawad Al-Khafach directeur d’Ahrar centre de recherches sur les captifs confirme que lorsque le père est arrêté la mère prend le rôle de chef de famille. Elle rassemble les enfants autour d’elle et essaie d’amoindrir l’effet de l’absence de leur père. Mais que feront les enfants lorsque et le père et la mère sont emprisonnés chacun dans une prison différente ? La famille vivra dans des conditions très difficiles difficilement imaginables pour beaucoup de sociétés.

Accouchement dans la prison

Al-Khafach parle aussi du cas de Madame Khawla Zitawi originaire du village Jama’ai. Elle a été arrêtée le 25 janvier 2007. C’est dans la prison militaire de Hacharoun qu’elle a mis au monde sa petite fille Ghada. Son mari Mohammed Saïd Abou Omar avait été arrêté peu de temps avant elle le 7 décembre 2006. Il est enfermé dans une autre prison sioniste. Ni elle ni leur petite Ghada ne peuvent le voir. Quant à leur fille Salsabile âgée de quatre ans seulement elle n’a plus la tendresse de sa mère ni la présence de son père. Sa vie est déchirée entre la maison de sa grand-mère et celles de ses oncles.

Mère de sept enfants

Le directeur d’Ahrar parle aussi de l’histoire de la captive Nora Al-Hamchlmoun. Elle avait été emprisonnée il y a deux ans de cela ainsi que son mari. Depuis le premier moment de leur arrestation ils ont entamé plusieurs grèves de la faim. L’importance de cette histoire c’est que ces deux parents laissent derrière eux sept enfants. Aussi intentionnée soit-elle la grand-mère ne pourra les remplacer.

Un autre couple

Al-Khafach parle également de la captive Attaf Alayyan. Elle a passé les meilleures parties de sa jeunesse en se déplaçant d’une prison à une autre. Il en est de même pour son mari l’écrivain Waleed Al-Hodli. Ils souffrent de cette fameuse « détention administrative ». Leur petite Ayha avait vécu avec sa mère avant qu’elle ne sorte et vive avec sa grand-mère loin de ses parents.

Des histoires inimaginables

Les histoires de ces captifs palestiniens sont à peine croyables et imaginables. Et elles n’ont pas l’air de diminuer en nombre. Qui peut décrire dit Al-Khafach à titre d’exemple les sentiments et les souffrances de cette mère qui se réveille un matin pour voir ses cinq garçons interpellés incarcérée et dispersés sur cinq prisons sionistes. Ils sont été condamnés à des durées inimaginables. 2600 ans pour Moath. 150 ans pour Othman. Abada a été mieux chanceux avec sa peine de 10 ans ! Leur père est mort sans pouvoir les voir. Leur mère implore Dieu de ne pas avoir la même fin.

Cette prière devient fréquente chez les mères palestiniennes. C’est encore pire pour madame Fazea Sawafta. Les Sionistes lui ont interdit de jeter un dernier regard sur le corps son fils qu’ils avaient tué confisquant son corps ! Ils ont aussi emprisonné ses trois frères que leur mère espère voir avant de faire ses adieux à ce bas monde.

A la fin de son rapport Al-Khafach confirme que ces histoires ne donnent qu’une image très simpliste des souffrances et du déchirement que la famille palestinienne endure sous une occupation des plus inhumaines.

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