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Samer Dawahqa un chef dAl-Qassam et un projet de martyr

jeudi 3-avril-2008

Ce bas monde Samer Dawahqa le quitta tôt avec tous ses rêves. Toutefois parmi nous il laissa de bons souvenirs des qualités inoubliables.

L’enfant résistant

Samer Abdou Al-Hadi Mohammed Dawahqa naquit en 1976 dans une famille tant humble que croyante. Depuis sa petite enfance il refusait l’occupation il refusait de rester dans la maison à rien faire. Durant la première Intifada il jetait des pierres sur l’armée de l’occupation et sur ses engins. Une fois il fut blessé sans pour autant se décourager à continuer son chemin de résistance.

Une enfance particulière

L’intelligence faisait partie des qualités de Samer. A peine treize ans il arrivait à réparer des montres à jeter malgré les conditions de vie très difficiles. Ces mêmes conditions lui empêchèrent de continuer ses études. Tôt il quitta l’école pour rejoindre le centre de formation d’Al-Jittan à Naplouse pour un stage de réparation électronique.

Dans les territoires de 1948

Ses connaissances et son stage lui permirent de travailler pour un certain temps de sa vie. C’est à « Israël » qu’il avait travaillé à plusieurs endroits avant qu’il ne se mette à son compte. A Kafr Qassem il ouvrit un atelier de réparation et de commerce électronique.

Mais les Israéliens ne laissent personne tranquille. Un jour une force spéciale investit son magasin. Lui un homme fort sportif avec beaucoup de dignité trouva cette agression et les agissements des envahisseurs indécents. Il frappa un des leurs. Les Israéliens l’emprisonnèrent pour trois mois fermèrent son commerce lui interdirent l’entrée dans l’Entité et confisquèrent ses matériels !

Retour vers la résistance

Samer quitta la prison pour remprunter le chemin de la résistance qu’il avait connu depuis sa petite enfance. Cette fois il décida de rejoindre les caravanes des martyrs les brigades d’Al-Qassam. Il commença avec les cellules organisées par le chef martyr Abdallah Ad-Dik en 2003.

Les poursuites

Les forces de l’occupation découvrirent les cellules. Heureusement la nuit où elles voulaient arrêter les membres de sa cellule Samer n’était pas chez lui. Et quand elles l’encerclèrent dans son ancienne maison il les affronta avec le courage d’un lion. Les envahisseurs présentèrent sa mère comme un bouclier humain. Mais lui ouvre le feu les blesse et part. Dès lors le périple de poursuite réciproque commence.

En fait on dirait que c’était Samer qui poursuivait les occupants israéliens non le contraire tant il leur faisait peur.

Périple d’un héros

Dans le cortège funèbre de Mohammed Balasma « Abou Blasma » chef dans les brigades d’Al-Qassam Samer marchait colère aux yeux. Et il y donna un discours enflammé et menaça les assassins d’une réplique aussi dure qu’un tremblement de terre. En voici la traduction :

Au nom d’Allah le Clément le Miséricordieux

Allah le Tout Puissant dit : {Et ne dites pas de ceux qui furent tués dans le sentier d’Allah qu’ils sont morts ; au contraire ils sont vivants sans que vous en soyez conscients} (Le Saint Coran sourate 2 verset 154).

Les brigades du martyr Ezzidine Al-Qassam annoncent la tombée en martyre de leur fils moudjahid Mohammed Blasma. Et notre réplique ne sera pas des balles ou des mots en l’air. Elle sera aussi dure qu’un tremblement de terre avec l’aide d’Allah. Nous dirons aux Sionistes : Préparez vos caves et creusez vos tombes. La mort viendra vous ramasser…

Samer ne mentit pas. Peu après sa promesse accompagné de son collègue le résistant Saïd Chahata il effectua une opération sur la route de Barqine. Ils réussirent à faire exploser un obus dans un bus militaire. L’occupant israélien ne reconnaîtrait que la blessure de quatre de ses soldats.

Désormais l’Entité sioniste trouva en lui un grand danger public pour sa sécurité. Il arrêta quiconque ayant le moindre lien de parenté ou d’amitié avec lui. Ses frères Ossama et Samir en premiers. Des agissements pour pratiquer des pressions sur lui en vain.

Renseignement et traîtres

Plus tard le service de renseignements israélien (Shabak) piégea une arme type M16. Quelques traîtres informèrent notre martyr Samer que ses brigades branche de la bande de Gaza lui avaient envoyé une arme. Il fallait chercher cette arme enterrée quelque part. Lui et son collègue Jihad Hasan membre des brigades d’Al-Aqsa tombèrent dans le piège. Mais l’arme explosa avec ce dernier. Dieu voulut encore une fois que Samer sorte vivant pour venger son ami. Il attaqua les voitures de l’occupant sur le carrefour Halmich. Il tua un occupant israélien et en blessa cinq autres. Et peu après il commença à préparer une opération martyre dans la profondeur israélienne ainsi que l’enlèvement d’un soldat israélien. Mais ces collaborateurs furent interpellés avant l’exécution.

Le plus grand danger

Samer devint extrêmement dangereux pour les occupants israéliens. Et une nuit ils apprirent qu’il eut l’intention d’aller chez sa soeur accompagné du martyr Wafi Al-Chaabi. Ils envoyèrent une troupe. Mais il la remarqua et y tira dessus pour tuer et blesser plusieurs soldats. Tout comme à leur coutume les Israéliens ne reconnurent que la blessure de deux soldats. Cependant des témoins oculaires confirment qu’ils avaient vu un soldat tombant mort sur le coup et plusieurs autres blessés. Encore une fois Samer sort indemne.

L’Apache

Les jours passent et Samer continue sans relâche ses opérations contre l’occupant déclarées ou non jusqu’à un jour où il fut repéré par l’occupant et ses traîtres dans la vallée Al-Shaer près de Silfit. Les hélicoptères sionistes Apache lancèrent alors plus de dix missiles. Ce sont les résistants Mohammed Ayache et Mohammed Morï qui tombèrent en martyre le 15 juillet 2005. Quant à Samer il sortit indemne mais pas pour longtemps. Les hélicoptères et les drones continuèrent à survoler le ciel. Des forces spéciales en descendirent pour passer la région au peigne fin. Pour encercler toute la ville jusqu’au moment final jusqu’à l’affrontement direct avec Samer qui les combattit jusqu’à sa dernière balle jusqu’à son dernier souffle. Un homme contre tous hommes avions missiles…

Et puis Samer tomba en martyre dans le chemin d’Allah. Il eut enfin cette fin tant attendue : tomber en martyre en combattant les occupants. Il partit alors après avoir causé à l’armée de l’occupation plusieurs morts et blessés. Surtout une peur permanente. Il gagna autant le martyre que la victoire. Samer ne quitta ce bas monde qu’après être devenu un cauchemar pour l’ennemi occupant. Toutefois il restera un homme bien aimé pour tous ceux qui le connaissaient.

Rapport publié par le bureau d’informations des brigades Al-Qassam traduit et adapté par le CPI

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