La Palestinienne quinquagénaire Fowziya Ad-Darak a laissé la vie hier jeudi 14 février sur le barrage militaire israélien d’Al-Jaroucha. En fait les soldats d’occupation ont interdit à cette dame malade de passer alors qu’elle voulait atteindre l’hôpital de la ville de Tulkarem au nord de la Cisjordanie.
La famille de la défunte a essayé de l’amener à l’hôpital après une attaque cardiaque. Une ambulance l’attendait de l’autre côté du barrage en vain.
La mairie de Dir Al-Ghosoun a déclaré l’incident. Elle accuse l’occupation israélienne et ses barrages de jouer avec la vie de gens civils non armés. Tous les établissements institutions et forces nationales et religieuses de la ville ont condamné ce nouveau crime. Ce n’est qu’une image de l’arrogance de l’occupation sioniste et de son terrorisme.
A noter que le département de Tulkarem est le sujet d’un siège hermétique et suffoquant depuis une dizaine de jours. Les forces d’occupation sioniste le découpent en mille morceaux par des barrages et y entravent le mouvement des citoyens.
En outre ces forces agissent de façon très humiliante. Les soldats ne permettent aux gens de traverser les barrages qu’après des heures et des heures d’attente qu’après tant et tant d’inspection et d’humiliation. Sous la pluie. Dans le froid. Et quand bon leur semble ils ferment le barrage totalement.
Les journalistes n’en sont pas exceptés. Hier le jeudi 14 février des soldats israéliens ont frappé un envoyé de la chaîne qatarie Al-Jazira et un caméraman de Bal-médias et ont confisqué leurs matériels !
