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L’occupant israélien attaque les voisins pour dissimuler son échec retentissant face aux missiles

lundi 7-janvier-2008

Le missile que la résistance palestinienne avait réussi à lancer le jeudi 3 janvier 2008 a constitué un nouveau choc moral pour l’armée de l’occupation israélienne.

En effet ce missile d’une nouvelle portée est parvenu jusqu’au nord de la ville d’Asqalan à 16 km de la bande de Gaza confirmant ainsi l’impuissance de l’armée de l’occupation israélienne de limiter ce phénomène encore moins d’y mettre fin. Cependant le grognement des colons ne cesse de s’intensifier.

Toutes les incursions toutes les invasions tous les assassinats de l’armée de l’occupation israélienne pratiqués en Cisjordanie et dans la bande de Gaza n’arrivent pas à venir à bout de la volonté des factions de la résistance palestinienne. Elles continuent non seulement à tirer leurs missiles mais de plus elles n’arrêtent pas de les améliorer et de les développer afin que leur portée soit encore plus grande. Et en plus de ces engins de fabrication locale elles viennent d’utiliser des missiles de nouvelles générations que la résistance avait pu importer de l’étranger.

Les lignes rouges

Le maire de la ville d’Asqalan a exprimé cette colère grandissante des habitants des colonies sionistes. En fait la responsabilité du lancement du dernier missile (de type Grad de fabrication russe ou un Katioucha 122 mm) a été prise par Front Populaire pour la Libération de la Palestine – la direction générale. Et après ce lancement ledit maire a dit que le premier ministre Ehud Olmert avait dans le passé dit que la tombée d’un missile sur Asqalan serait un dépassement des lignes rouges ; et voilà que les missiles dépassent Asqalan c’est par miracle qu’ils n’ont tué personne. Cela veut dire que son gouvernement n’a rien fait pour les stopper.

Des observateurs croient que l’armée de l’occupation et les responsables politiques israéliens veulent fuir ce problème crucial en essayant d’exporter leur incapacité vers l’extérieur en particulier vers les pays arabes voisins (l’Egypte la Syrie et le Liban). Ils veulent aussi s’enfuir de l’échec de leur siège contre la bande de Gaza et de l’inutilité de leurs incursions et de leurs raids de ces deux derniers mois. Le gouvernement de l’occupation essaie d’absorber le mécontentement intérieur de sa population en incitant la communauté internationale contre la résistance ainsi que contre les pays arabes auxquels l’Entité sioniste porte la responsabilité de ces missiles selon ses allégations.

Une menace stratégique

« Le bombardement d’Asqalan avec des missiles est une menace stratégique pour l’Entité sioniste ; il faut prendre des mesures urgentes pour les arrêter » dit un responsable d’Ehud Olmert le premier ministre israélien.

Selon le journal hébreu de langue anglaise « Jérusalem Post » le responsable ajoute : « Le tir de missiles confirme le besoin d’un arrêt immédiat des opérations de contrebandes d’armes en direction de la bande de Gaza qui constituent une menace réelle pour les blocs résidentiels » du Sud de l’Entité sioniste.

Dans le même contexte la dixième chaîne de télévision israélienne a diffusé le jeudi 3 janvier un rapport confirmant que la résistance palestinienne avait réussi à faire pénétrer durant les derniers mois une centaine de missiles Katioucha de fabrication russe.

Viser des objectifs syriens

Ces nouvelles données pourraient pousser l’Entité sioniste à frapper des objectifs à l’intérieur du Liban et de la Syrie en prétextant que le siège du Front palestinien qui avait assumé la responsabilité du lancement de tels missiles sur Asqalan se trouve à Damas indique le site israélien « Dibka ».

Le site prétend que des membres du Front Populaire pour la Libération de la Palestine – la direction générale – sont arrivés à la bande de Gaza via la mère et le Sinaï. Ces membres formaient équipe avec le Hezbollah qui bombardait « Israël » pendant la guerre du Liban de l’été 2006.

Par ailleurs des soldats sionistes ont bombardé les domiciles d’une famille bédouine ce même jeudi 3 janvier sans donner aucune raison pour cet incident. Toutefois l’Entité sioniste n’oubliera pas de le relier aux opérations de contrebandes d’armes à travers les frontières israélo-égyptiennes.

Une force internationale

Se souciant toujours de ses intérêts sécuritaires le gouvernement de l’occupation israélienne va suggérer au président américain pendant sa visite dans la région de déployer une force internationale sur la bande frontalière entre la bande de Gaza et l’Egypte (l’axe de Philadelphia) dit le journal hébreu Haaretz.

En somme l’armée de l’occupation israélienne ne peut toujours pas faire face aux missiles de la résistance palestinienne qui n’arrête pas de les améliorer et de les développer malgré toutes ses invasions et tous ses assassinats. Mais cette armée ne peut pas fuir sa responsabilité dans cet échec retentissant sur le front intérieur.

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