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A Gaza un million et demi d’âmes sous les sanctions collectives israéliennes

lundi 5-novembre-2007

Le siège déjà étouffant imposé sur la bande de Gaza et son million et demi d’habitants vient d’être renforcé par le gouvernement de l’occupation israélienne.

En effet une décision d’endurcissement du siège a été émise par ce gouvernement. Elle consiste à diminuer la fourniture d’énergie à la Bande une nouvelle escalade qui enfreint tous les critères humains et moraux.

Le Comité populaire pour faire face au siège a sonné l’alarme devant les dangers de cette nouvelle escalade. Il a attiré l’attention vers le fait que ce sont les civils qui seront touchés vu que toutes les usines sont déjà fermées à cause de l’interdiction israélienne de l’arrivée de toutes matières premières.

Dans un nouveau rapport dont notre centre CPI a reçu une copie a insisté sur la conséquence directe et dangereuse de cette nouvelle restriction sur la production d’eau potable et sur sa distribution et celle du fuel domestique.

En outre comment vont marcher les hôpitaux qui ont besoin de 80 mille litres par jour les jours normaux ? A savoir que ce besoin monte à 200 mille litres avec la coupure d’électricité. A savoir aussi que l’occupant israélien avait déjà baissé de 300 mille à un peu plus de 200 mille litres la fourniture d’énergie à la centrale électrique de la bande de Gaza.

Etouffer la vie !

C’est par la mainmise de l’occupation israélienne sur les points de passage que l’occupant étouffe la vie de la Bande. En fait la bande de Gaza est liée au monde extérieur par cinq points de passage. Quatre d’entre eux la relient aux territoires palestiniens occupés en 1948 : Abu Salem Sofa Al-Mentarm et Beit Hanoun. Le seul point de passage reliant la Bande à l’Egypte est Rafah. Et l’occupant sioniste a mis la main sur tous ces cinq passages. Il y paralyse totalement les mouvements. Pratiquement ce ne sont que les fonctionnaires des institutions étrangères qui sont autorisés à y passer et quelques rares malades.

Le point de Rafah étant souvent l’objet de fermeture devient une cause de souffrance pour des milliers de Palestiniens entassés des deux côtés.

Le passage d’Al-Mintar qui est un point commercial vital est aussi fermé depuis plus de cinq mois une fermeture qui devient très hermétique depuis le 26 octobre.

Bien que les autorités de l’occupation aient dit que les passages d’Abu Salem et de Sofa seront ouverts pour l’importation de produits de première nécessité ils ne sont ouverts que très partiellement.

Guerre de nourriture !

Désormais le gouvernement de l’occupation considère la bande de Gaza comme une « entité ennemie ». Elle lui a alors imposé une guerre de nourriture. La restriction des produits alimentaires arrivés à la Bande a poussé les prix vers le haut à plusieurs reprises. 315% en août. 569 en septembre.

L’industrie

L’interdiction de l’arrivée de matières premières a causé l’arrêt total de la vie industrielle de la Bande. La fermeture de quelque 3500 usines a poussé plus de 65 mille Palestiniens vers le chômage déjà très élevé.

La santé

Le domaine de la santé est le plus touché par ces sanctions collectives inhumaines. Des centaines de malades dont l’état grave a besoin de soins à l’étranger se trouvent obligés d’annuler leur voyage au risque de leur vie. Cent cas seulement ont été autorisés à partir dans tout le mois de septembre dernier. Auparavant ce nombre était en moyenne de 300 à 400 cas.

Outre tous ces problèmes les entrepôts de médicaments du ministère de la santé sont quasiment vides. Trente sortes de médicaments sont déjà épuisées et cinquante trois autres ne suffisent que pour deux semaines.

Finalement la sanction collective pratiquée par le gouvernement de l’occupation israélienne contre la bande de Gaza a même touché le pain et le flacon de médicament.

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