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Walid Harb un moral dacier en dépit de la détention administrative à répétition

jeudi 30-août-2007

 

Silfit – CPI

Il avait juré de transformer l’ombre de la prison en lumière permanente. Et il a réussi ce défit. Il passe tout son temps en adorateur en penseur en poète en étudiant et en journaliste.

En effet le Palestinien Walid Khalid âgé de trente sept ans et originaire du village de Sakaka à l’est de Silfit non seulement continue ses études universitaires mais de plus il continue dans la prison sa profession de journaliste en transformant sa cellule en une sorte d’agence de presse.

« Détention administrative »

Cela fait treize longues années que Walid se trouve derrière les barreaux. Il n’a goûté la liberté que pour vingt-et-un mois depuis qu’il avait mis les pieds sur le sol de sa patrie en 1993. En fait il a subi à quinze reprises cet emprisonnement sans jugement dit « détention administrative ».

Journaliste il est le directeur du bureau de la Cisjordanie du quotidien « Palestine ». Et dans son habitude de vouloir museler la réalité l’occupation israélienne le kidnappe et l’emprisonne sans aucun chef d’accusation. Pourtant Walid est connu pour ses bonnes conduites pour sa résolution à ne blesser personne. Et pour garder ses justes principes il paye de sa jeunesse de sa vie. Il transforme sa cellule en une école pour les générations futures.

Malnutrition

Récemment sa mère lui a rendu visite dans la prison de Majdo. Elle l’a trouvé souffrant de malnutrition faible et avec un visage jaunâtre sans couleur.

Il n’est pas le seul. Lui et tous ses camarades souffrent de ce manque de nourriture de cette négligence médicale de cette politique injuste pratiquée contre les captifs palestiniens. L’administration de la prison ne donne en effet pour toutes sortes de maladie qu’un cachet d’Akmol. Un cachet magique prescrit même pour les fractures a remarqué la mère dont le cœur est brisé par l’éloignement de son fils tant affaibli par la prison.

Elle confirme que son fils a fait appel dans l’objectif d’annuler la décision consistant à l’enfermer par cette fameuse « détention administrative » sans jugement sans chef d’accusation. Bien qu’il fasse un record parmi ceux qui passent leur vie dans les prisons de l’occupation israélienne par cette détention 63 mois jusqu’alors il garde un moral d’acier.

Un record

Sans jugement et sans chef d’accusation la « détention administrative » devient la pire des détentions une détention sans raison sans raison valable. A plusieurs reprises les autorités de l’occupation israélienne l’enferment pour le simple but de réduire au silence le stylo de Walid qui met à nu l’occupation sa politique et ses mesures.

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