Bishara a remis sa démission dimanche après une réunion avec Shalom Cohen ambassadeur israélien en Egypte.
Bishara fait l’objet d’une poursuite de la police israélienne sur des faits criminels non spécifiés.
« L’exil n’est pas une option. Le retour est définitif mais cela demandera du temps et passera par un accord. Je veux définir les règles du jeu » a déclaré Bishara à Al-Jazeera.
« J’ai à présent des engagements vis-à-vis d’autres pays que je ne pourrais pas remplir si je restais à mon poste. C’est pour cela que j’ai décidé de mettre fin à mes anciennes fonctions » a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que s’il restait en Israël la procédure judiciaire lancée contre lui pourrait prendre des années.
« Il n’y a aucun moyen aujourd’hui de se fier au statut parlementaire et à une immunité devant cette clique d’extrême-droite raciste et fascisante » a-t-il encore dit.
Une cour israélienne a partiellement levé un ordre de gel d’une enquête contre Bishara permettant ainsi à la police d’annoncer que son unité traitant des crimes internationaux enquêtait à son égard.
Cet homme âgé de 50 ans est entré au parlement israélien en 1996 et il devint 3 années après le premier Arabe-israélien à poser sa candidature au poste de premier ministre.
Il joignit plus tard l’Assemblé Nationale Démocratique ou « Balad » formée après les accords d’Oslo entre israël et les Palestiniens.
Bishara a réalisé des visites de solidarité dans des pays comme la Syrie et le Liban qu’Israël désigne comme étant ses ennemis.
Al Jazeera.net
Source : info-palestine.net