Avez-vous déjà vu sur vos écrans de télévisions des bulldozers israéliens en train de détruire les maisons des palestiniens d’al Quds ? Avez-vous vu cette image de destruction ?
Avez-vous vu les larmes des propriétaires femmes et hommes quant ils ne trouvent que les larmes ? Et que peuvent-ils bien faire d’autre ? Comment peuvent-ils stopper ces bulldozers au moment où les hommes armés de la sécurité israélienne les repoussent les frappent et les agressent physiquement et moralement ?
Une scène qui se répète continuellement la destruction des dizaines et des centaines d’habitations à al Quds.
A chaque reprise la mairie de la ville clame que le bâtiment ne bénéficie pas de licence de construction.
Pourquoi n’en a-t-il pas ? Très simplement car la mairie n’octroi aucune licence de construction aux habitants palestiniens d’al Quds propriétaires légitimes de la terre.
Sous prétexte de « l’absence de licence » les autorités se permettent la destruction des maisons et l’expulsion de ses propriétaires.
Dressé en habits traditionnels palestiniens la propriétaire d’une maison se demande « je suis mère de six enfants tous mariés où vont-ils pouvoir aller et qui va nous protéger et protéger nos maisons ? Qui va nous défendre ?
Ce prétexte de permission n’est en réalité que mensonge leurre et complot alors que la vérité est que les autorités mettent en application un plan minutieusement étudié afin d’expulser les palestiniens d’al Quds et modifier la réalité démographique de cette ville.
Près de la ville al Samou’ à al Khalil des affrontements ont éclatés des tirs à balles réelles et en caoutchouc ont été essuyés au moment où les bulldozers israéliens venaient de détruire des milliers de dunum des terres agricoles au nom de la construction du Mur de séparation.
Peu avant des dizaines de maisons furent détruites à Naplouse sous prétexte de poursuivre des recherchés pour les arrêter. Au même moment où 15 nouvelles colonies réparties sur le terrain sont en cours de construction sous des prétextes de besoins sécuritaires israéliens.
Tout cela se produit devant un silence total mondial : on détruit nos propriétés au profit des constructions israéliennes.
Dix mille de nos prisonniers souffrent dans les geôles de l’occupation alors que le monde ne parle et n’accorde la priorité qu’à un seul prisonnier israélien en négligeant les nôtres qui sont en grands nombres.
Mais le pire est de considérer la libération du prisonnier israélien comme la principale condition pour la reprise des négociations selon Olmert.
Il faut libérer donc le prisonnier israélien avant toute négociation alors la question des prisonniers palestiniens qui ont atteint plus de 10000 personnes reste une chose repoussée et ajournée depuis les accords d’Oslo.
Les maisons des palestiniens sont menacées de destruction leurs terres menacées d’annexion par le mur (qui est bien plus un mur d’annexion qu’un mur de séparation) le nombre de nos prisonniers augmentent tous les jours mais l’essentiel c’est de libérer leur seul prisonnier et il n’est pas important que le sang palestinien soit versé à tout moment.
Enfin la mosquée al Aqsa qui est la propriété de tout musulman et arabe est menacée par les bulldozers israéliens et même si nous supposons que les fouilles israéliennes vont s’arrêter cet arrêt ne sera pas sans doute définitif.
Ces bulldozers reçoivent leurs ordres des responsables militaires israéliens en collaboration avec les responsables politiciens israéliens.
Or c’est ce politicien qui négocie avec les palestiniens blague ou discute avec eux mais aussi en ne leur octroyant aucune concession et ne faisant que demander et poser des conditions dont la moindre est de reconnaître l’Etat d’Israël et la liste des demandes ne s’arrête pas là.
Le quotidien Jordanien « Destour ».
