CAMP DE REFUGIES DE CHATI – CPI
Pour les habitants du camp de réfugiés de Chati il reste « Abou al Abed » ce père de 13 enfants qui partage l’électricité avec tous ses voisins de son générateur personnel pendant les fréquentes coupures de courant. Il contribue activement à la vie sociale en participant aux mariages et enterrements.
Sa nature joviale sa simplicité et sa modestie sa participation à beaucoup d’activités sociales malgré sa haute fonction ainsi que ses relations cordiales avec les dirigeants du Fatah et toutes les autres factions ont fait de lui un homme respecté et populaire.
Les voisins de Haniyeh affirment qu’il est véritablement un homme agréable. « Les gens l’apprécient. Il n’a pas d’ennemis » déclare Hassan Abou Ali 55 ans qui le connaît depuis l’enfance.
Il se promène toujours dans les rues rentre chez lui à pied de la mosquée après la prière du vendredi en s’arrêtant pour saluer un enfant en fauteuil roulant ou ses voisins.
Lorsqu’on lui demande de changer le quartier populaire de Chati après sa nomination il répond: « Je suis né ici j’ai grandi ici j’en ai arpenté toutes les rues. Je dois rester avec les miens ».
Dans un récent sondage réalisé en février auprès de 806 personnes interrogées par l’institut indépendant Neareast Consulting Haniyeh est venu en tête des hommes politiques avec 22% contre 19% à Mahmoud Abbas et 16% à Marouane al Barghouti.
