Un combattant exceptionnel
Nasser Mohammed Mosbih surnommé « Abou Khattab » se montra grand un grand résistant. Dans son dernier combat même en perdant une jambe il invoquait Allah et s’adressait à sa mère : « ش ma mère ! Ne sois pas triste. Mais si tu ne peux pas essaie de ne pas pleurer. Ce sera le paradis plusieurs paradis. Dès maintenant je sens leur parfum ».
Le parfum du paradis
L’ambulancier qui avait transporté notre martyr dit qu’alors même qu’il avait une jambe coupée qu’il perdait le sang de partout il était calme récitait ses prières. C’était à ce moment-là qu’il demanda d’aller informer sa mère pour qu’elle devienne contente car il allait probablement partir en martyr au paradis.
En voyant un homme si fort avec des mots si forts avec une foi si forte je tremblai affirme le chauffeur de l’ambulance. Dès qu’il eut terminé ses récitations il tomba dans un coma profond. Deux jours après il partit auprès de son Seigneur. Et le chauffeur se précipita pour transmettre à sa mère le message raconter la scène incroyable qu’il avait vue. Néanmoins la scène n’était pas si étrange que cela pour ceux qui le connaissaient et connaissaient combien sa foi était forte.
Des souvenirs
Le martyr naquit dans village ‘Issane Al-Kabira le 04 juin 1986 se rappellent les membres de la famille. Il occupait le troisième rang parmi les sept frères et sœurs composant la famille.
C’est dans les écoles de son village que le martyr Nasser Mosbih fit ses études primaires et secondaires pour atterrir enfin dans la faculté des sciences appliquées à Gaza où il entama des études islamiques ainsi que ses activités dans le Groupe Islamique.
A l’instar de tous les enfants de toutes les familles palestiniennes qui souffrent des difficultés insurmontables engendrées par l’occupation israélienne Mosbih ne put continuer ses études.
Il était un jeune exemplaire sérieux très respectable pour ses bonnes conduites. Avec respect il traitait tout le monde notamment ses parents. Les mosquées restent de bons témoignages de sa foi et de son application qui attiraient les jeunes vers lui.
N’admettant pas de rester passif contre les occupants de sa patrie à la fin de l’année 2003 il rejoignit alors la branche militaire du mouvement de la résistance islamique « Hamas » pour rejoindre officiellement les brigades d’Al-Qassam au début de 2004. Pour combattre ses occupants il était prêt à payer de sa vie à faire une opération martyre (kamikaze).
Résistant jusqu’au bout
Dans son registre Nasser Mosbih nota différentes sortes d’opérations de résistance. Avec ses frères moudjahidin il gardait les ports de son pays avec des emplois du temps qu’il respectait à la lettre. Il participa aussi à plusieurs opérations de lancement de roquettes et d’obus de mortier sur des colonies sionistes installées injustement sur les terrains de sa patrie. Et pendant l’invasion sioniste pratiquée contre le village de Khoza’a il montra une endurance exceptionnelle en faisant face aux envahisseurs.
Quand il avait pris connaissance que les forces de l’occupation israélienne allaient faire exploser la maison du résistant Omar Tich il les attendit sur leur itinéraire neuf jours durant pour se faire exploser parmi eux. En vain. Elles ne passèrent pas.
Enfin le martyre
Le jour du 6 septembre 2006 Nasser Mosbih sortit pour affronter les forces de l’occupation envahissant le village de Khoza’a avec une unité ayant pour mission de piéger les forces spéciales de l’ennemi envahisseur. Mais il fut repéré par un avion d’observation. Un missile le toucha. Il traîna sa jambe gravement blessée pour une centaine de mètres. La jambe il la perdit à l’hôpital. Et la vie il la perdit trois jours plus tard. Auprès de son Seigneur il partit en empruntant le même chemin emprunté par les martyrs qui l’avaient précédé.
