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Prisonnières palestiniennes entre tortures et pressions

jeudi 8-février-2007

 

Les prisonnières palestiniennes ont accusé les services de renseignements israéliens la shabak de harcèlements sexuels au cours des interrogatoires dans le but d’arracher des aveux et de démolir leur moral. Le ministère palestinien de l’Intérieur a déclaré à la presse que la prisonnière Hala Jabr 27 ans du camp de Jénine en Cisjordanie arrêtée par les forces de l’occupation le 16 septembre dernier a déclaré que les instructeurs de la Shabak l’ont harcelée plusieurs fois pour l’obliger à avouer.
L’avocat Numari qui l’a visité au lieu de sa détention a rapporté que les instructeurs de la Shabak ont utilisé outre le harcèlement sexuel la torture physique la pression psychologique pour démolir son moral et sa volonté et selon l’avocat les instructeurs israéliens ont interdit que Hala reçoive des soins alors qu’elle souffre de diabète et de rhumatismes.
Hala est diplômée de l’université An-Najah de Naplouse elle est témoin des massacres commis par les troupes de l’occupation dans le camp de Jénine en avril 2002 elle a elle-même retiré la dépouille de son frère dont la maison a été démolie sur lui.
Les prisonnières palestiniennes de la prison Ramelh ont déclaré que les instructeurs de la Shabak harcèlent souvent les prisonnières sexuellement  ce moyen étant utilisé pour arracher des aveux. Les sources palestiniennes affirment que les instructeurs menacent les prisonnières de viol tout comme ils les insultent par des paroles grossières.
Au cours des trois dernières années les forces de l’occupation ont arrêté les épouses et les soeurs des dirigeants et des militants de la résistance sans qu’elles ne soient directement impliquées par la résistance pour obliger ces derniers à se rendre. Les soldats de l’occupation ont arrêté plusieurs épouses et soeurs de combattants déjà arrêtés elles sont introduites dans les salles des interrogatoires pour démolir le moral des combattants et les obliger à avouer.
En plus du harcèlement sexuel envers les prisonnières des prisonniers mineurs ont maintes fois affirmé avoir subi ce genre de comportement criminel de la part des instructeurs et des soldats de l’occupation.


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