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Détérioration de la situation des prisonnières.Interdiction de visites pour les familles . Agressions contre les prisonn

jeudi 8-février-2007

Rapports de Nadi al-asir
20 novembre 2004

Les prisonnières palestiniennes de la prison de Ramleh et de Telmond ont témoigné à Hanane al-Khatib avocat auprès de Nadi al-asir de leurs conditions de détention et des pratiques inhumaines dont elles sont les victimes. Hanane al-Khatib a rencontré Amal Allan de Bethlehem ; Ala’ Farouq de Jénine Qahira Saadi de Jénine Latifa Saadi de Sakhnine Sanaa Shahadé d’al-Quds Ikram Tawil d’al-Khalil Linane Abu Ghalmi de Naplouse Lamia’ Abdel Rahim de Jénine Ahlam Salah de Bethlehem; Ayam Khalil Abdallah de Naplouse et Samah Khalil Abdallah de Naplouse.
Les prisonnières ont décrit les conditions de détention terribles dans les deux prisons qui se caractérisent par :
1 – la négligence médicale. Qahira Saadi souffre du dos et de douleurs aux dents avec une chute des cheveux mais elle n’est soignée qu’avec de l’akamol analgésique général.
Sana’ Muhammad Shahadé souffre du dos des yeux et des dents.
Linane Abu Ghalmi souffre de l’estomac.
Samah Khalil Abdallah souffre d’inflammations à la gorge.
Ahlam Salah souffre du dos et de la tête.
Amal Allan souffre d’une maladie de peau.

2 – Les fouilles à nu des prisonnières et les fouilles provocatrices des pièces au milieu de la nuit. Les prisonnières ne peuvent préserver même un semblant d’intimité. La plupart des prisonnières sont obligées de maintenir leur foulard sur la tête car les soldats entrent dans les picèes de façon brusque et par surprise. La politique de la fouille à nu humiliante se poursuit et aucune amélioration des conditions n’a eu lieu. Bien que la direction ait promis des changements aucune mesure allant dans ce sens n’a été réalisée.
3 – Les prisonnières sont privées des visites de leurs familles pour des motifs soi-disant sécuritaires et les prisonnières sont privées d’embrasser leurs enfants
La plupart des prisonnières sont privées des visites familiales les autorités de l’occupation refusant le déplacement des familles pour des raisons de sécurité et la direction de la prison augmente les pressions psychologiques sur les femmes qui lorsque les maris les parents ou les enfants viennent en visite ne peuvent embrasser leurs enfants bien que la direction de la prison ait promis de mettre fin à ces pratiques barbares.
4 – Interdiction d’introduire des vêtements plus d’une fois tous les deux mois et la nécessité que des vêtements soient remis en contrepartie.
Avec l’arrivée de l’hiver les prisonnières souffrent du froid dans les pièces qui sont très humides.
5 – La présence de prisonnières de droit commun dans les mêmes sections ces prisonnières menant des provocations incessantes comme les insultes et les jets d’eau sur elles.

A Moskobiyya le prisonnier Rashad Saqr al-Hurub de Bethlehem a déclaré à l’avocat de Nadi al-asir Ma’moun Hashim que d’importantes forces de la police ont agressé plusieurs prisonniers. L’agression s’est déroulée lorsque les prisonniers étaient en train de prier. Les soldats ont tiré les prisonniers par le dos les ont sortis hors des cellules et se sont mis à les frapper sans aucune raison ou motif. Plusieurs prisonniers ont été blessés. Les policiers ont alors procédé à des fouilles humiliantes sur les prisonniers et des fouilles provocatrices dans les cellules en jetant à terre toutes leurs affaires personnelles.

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