Silfit – CPI
Personne n’oublie le martyr le héros l’ingénieur Yahya ‘Ayach dans la onzième commémoration de sa tombée en martyre. Le département de Silfit a même pris son nom. Tout un chacun voit ‘Ayach dans tout coin du département dans les montagnes les grottes les monts les fermes…
Un calme exceptionnel
Om Hassan la mère du martyr Mohammed Balassima un élève de ‘Ayach explique que plusieurs résistants palestiniens venaient se cacher dans la ferme d’Abou Hassan. Le chef ‘Ayach était toujours calme silencieux et penseur malgré la recherche lancée par les autorités de l’occupation israélienne avec toutes leurs forces et leurs appareils policiers gigantesques.
Les souvenirs des montagnes et des grottes
L’ingénieur ‘Ayach ne restait pas beaucoup dans cette ferme-là. Il se déplaçait d’un coin à un autre d’une montagne à une autre d’une grotte à une autre d’un olivier à un autre… Parfois il pratiquait sa prière dans la mosquée de façon si secrète que personne ne s’en rendait compte. Et parfois il creusait une caverne pour s’y cacher ; personne ne s’en rendait compte.
Dans ce climat de poursuite continuelle la mère du résistant Mo’ali qui avait succombé aux coups violents donnés par un soldat de l’occupation israélienne par le crosse de son fusil assurait aux fugitifs leurs besoins essentiels notamment la nourriture. Elle a obtenu la confiance du chef ‘Ayach qui est devenu si discret qu’au lieu d’être pourchassé par l’occupant c’était lui qui pourchassait l’occupation par ses opérations de résistance de qualité.
Un département caserne
En octobre 1992 le département de Silfit s’est transformé en une caserne militaire après que ‘Ayach ait organisé une opération de résistance. Dès cette date-là Yahya ‘Ayach est devenu une personnalité recherchée par l’occupant.
Le corps part l’âme reste
Après plusieurs années de dure résistance et d’opérations de qualité ‘Ayach est tombé en martyre le 5 janvier 1996. Son téléphone portable a été piégé par l’occupant. A son cortège funèbre des gens de toutes les couches de la société palestinienne ont participé. Il restera un mythe de la résistance face à l’occupant injuste et dur.
Le chef ‘Ayach nous a quitté. Néanmoins il nous a laissé beaucoup d’élèves dont beaucoup sont déjà partis en martyre. Dans ce chemin se trouvent les martyrs Mohammed Blassima Samer Dowahiqa et autres. Le caravane des martyrs avance jusqu’à la victoire la vraie.
