Amnesty International a déclaré avoir documenté des preuves accablantes de crimes de guerre commis par les forces armées israéliennes lors de leur attaque sur Gaza. Elle a souligné qu’elles ont de nouveau montré « une indifférence choquante envers les pertes catastrophiques infligées aux civils » lors de leurs bombardements continus sur la bande de Gaza.
Amnesty a noté qu’Israël a commis de nombreuses « attaques indiscriminées » entraînant d’importantes pertes civiles annihilant des familles entières et détruisant des quartiers résidentiels.
Dans le cadre de ses enquêtes sur les violations des lois de la guerre l’organisation onusienne a signalé deux cas où les frappes israéliennes ont tué 46 civils dont 20 enfants. Les victimes allaient de 3 mois à 80 ans. Ces attaques survenues les 19 et 20 octobre ont touché l’église orthodoxe Saint-Perférios à Gaza où des centaines de civils déplacés se sont réfugiés et une maison dans le camp de réfugiés d’Al-Nussairat au centre de Gaza. 18 civils ont été tués et 12 autres blessés dans la première attaque tandis que 28 civils dont 12 enfants ont été tués dans la seconde.
Amnesty International a conclu sur la base de ses enquêtes que ces deux raids constituaient des attaques directes contre des civils ou des biens civils et devaient être enquêtées en tant que crimes de guerre. Erica Guevara-Rosas directrice des recherches mondiales et des politiques d’Amnesty International a déclaré que « ces attaques meurtrières et illégales font partie d’un schéma documenté de mépris pour la vie des civils palestiniens » et soulignent l’impact dévastateur de l’offensive militaire israélienne sans précédent qui n’a laissé aucun endroit sûr à Gaza quel que soit l’endroit où vivent ou cherchent refuge les civils.
Amnesty a appelé le procureur de la Cour pénale internationale à prendre des mesures concrètes immédiates pour accélérer l’enquête sur les crimes de guerre israéliens.
