Les autorités pénitentiaires israéliennes ont permis officiellement aux détenus palestiniens de contacter pour une seule fois leurs proches rapprochés.
Le porte-parole de l’Instance des affaires des détenus et des libérés Hassan Abd Rabbou a indiqué que cette décision intervient suite à la requête avancée par un nombre d’associations de défense des droits de l’homme à la Cour suprême d’occupation israélienne.
Les associations qui ont pris l’initiative étaient soutenues par une pression politique menée par la Croix Rouge internationale. Leur requête s’était appuyée sur la menace que représente le coronavirus sur la vie des détenus et l’angoisse de leurs familles qui étaient dans l’impossibilité de leurs rendre visite et de s’assurer de leur santé notamment en ce mois saint de Ramadan.
Les autorités d’occupation israéliennes gardent dans leurs prisons plus de 5 000 Palestiniens dont 40 femmes et 180 enfants. Environ 700 détenus sont malades certains d’eux sont dans un état très grave. Les défenseurs des droits de l’homme recensent 450 détentions extrajudiciaires sous forme de détention administrative renouvelable à l’infini et sans accusation ni procès. Parmi les détenus six palestiniens sont des députés dans l’Assemblée constitutionnelle palestinienne.
