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561 violations israéliennes contre des journalistes en 2020

jeudi 31-décembre-2020

Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a rapporté que les autorités d’occupation israéliennes avaient commis 561 violations contre des journalistes palestiniens et des institutions médiatiques dans les territoires palestiniens occupés au cours de l’année 2020.

Dans son rapport annuel pour 2020 qui surveille les violations contre les journalistes le bureau a indiqué que le mois de février a été témoin du pourcentage le plus élevé de violations contre les journalistes dont la plupart ont été représentées par une augmentation du nombre d’attaques de blessures et d’arrestations contre des journalistes alors qu’ils couvraient les activités dans les territoires palestiniens occupés.

Il a souligné le recours à une force directe et excessive pour réprimer les journalistes et les médias afin de les exclure les expulser du terrain empêcher les opérations de couverture les arrêter faire des descentes dans leurs maisons et leurs institutions et confisquer leur matériel de presse ce qui a fait que les journalistes de terrain et les photographes de premier plan paient des prix élevés pour pouvoir continuer à mener à bien leur travail professionnel et transmettre la vérité.

Selon le rapport le département israélien des poursuites des arrestations et des procès des journalistes s’est élargi dans le contexte de leurs écrits sur les sites de réseaux sociaux après l’adoption d’un projet de loi sur « Facebook » obligeant les réseaux sociaux à surveiller et supprimer toutes les publications qu’Israël considère comme « incitantes » contre elle.

Il a souligné que le nombre d’arrestations et la présentation des procès atteignaient 132 cas tandis que les cas de prévention de la couverture et de la pratique du travail atteignaient 122 cas pour les empêcher de pratiquer leur travail professionnel et de couvrir des événements en plus des insultes des bousculades des coups de pied et des coups de matraque.

Il a souligné que l’occupation utilisait les méthodes de pression et de poursuites de manière systématique pour intimider et faire taire les journalistes ce qui comprenait plus de 91 cas d’incitation et d’accusation de complot avec les administrations de sites de communication qui variaient entre fermeture menaces de fermeture et brouillage des institutions médiatiques des sites Web des comptes et des pages dans le contexte de la lutte contre le contenu majoritairement palestinien.

Il a déclaré que l’occupation utilisait également la méthode consistant à révoquer les cartes d’identité à empêcher les déplacements et à confisquer les biens ou l’équipement des journalistes dans le but de les perturber et de les empêcher de remplir leur mission et documenter les crimes de l’occupation contre le peuple palestinien soit environ 46 cas en 2020.

Dans son rapport à l’occasion de la Journée de la loyauté au journaliste palestinien le Bureau des médias a mis en garde contre le danger d’une violation continue par l’occupation du droit des journalistes sans aucune dissuasion internationale ou arabe et sans responsabilité pour ses crimes contre les libertés des médias.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a appelé à la formation rapide d’un comité d’enquête chargé d’enregistrer et de documenter les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans le territoire palestinien occupé. 

Il a appelé l’Organisation mondiale de la santé et la Fondation internationale de la Croix-Rouge à suivre les conditions de santé des prisonniers de guerre à la lumière de cette pandémie à introduire un personnel médical palestinien et à nommer un comité médical neutre pour superviser l’administration du vaccin « Coronavirus » fourni aux prisonniers et ne pas laisser l’occupation seule avec les prisonniers sans une intervention rapide et urgente.

Il a mis l’accent sur la responsabilité et l’obligation de rendre des comptes ainsi que sur la poursuite des crimes d’occupation commis contre les journalistes dans l’exercice de leurs fonctions et leur profession ainsi que sur la poursuite de l’occupation qui viole les lois et sur la non-application des résolutions du Conseil de sécurité (2222) qui garantit la protection des journalistes et les oblige à appliquer la Convention de Genève de 1949 pour protéger les civils dans les conflits militaires.

Il a mentionné que le jour de la loyauté du journaliste est venu dans une situation catastrophique alors que les conditions des journalistes sont devenues atroces en raison de l’augmentation du phénomène des attaques contre eux en quantité et en qualité au cours de leur couverture et de la pratique de leur travail professionnel par l’occupation et ses colons utilisant des balles réelles et des bombes à gaz empoisonnées.

 

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