Le porte-parole de l’office des Nations Unies chargé des réfugiés palestiniens l’UNRWA Chris Gunness a déclaré que la police sioniste a bouclé une partie du quartier arabe de Cheikh Jarrah lors de son arrivée avant l’aube avant d’expulser de force plus de 50 Palestiniens.
Il a souligné qu’il a vu ensuite des véhicules transportant des colons venus s’installer dans les maisons palestiniennes évacuées et précisé que les familles palestiniennes expulsées habitaient dans leurs logements depuis plus de 50 ans.
Les habitants expulsés ont raconté que la police de l’occupation israélienne leur a ordonné de quitter leurs maisons avant l’aube et les a menacés avec ses armes quand ils ont refusé d’abandonner leurs habitations. Ils ont déploré la situation causée par les autorités sionistes et ont exhorté la communauté internationale l’ONU le Quartet et les institutions et organisations des droits de l’homme à intervenir pour arrêter la barbarie et la discrimination honteuses de l’occupation israélienne qui encourage le racisme l’expulsion et les extensions coloniales.
« Ces actions renforcent les tensions et entament les efforts internationaux pour créer les conditions de négociations fructueuses pour parvenir à la paix » a dénoncé le coordinateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient Robert Serry dans un communiqué en qualifiant ces expulsions de violations totalement inacceptables.
Pour sa part le porte-parole du département d’Etat américain Megan Mattson a confirmé que ces agressions constituaient des violations des obligations de l’Etat de l’entité sioniste dans le cadre de la « feuille de route » adoptée pour la paix au Proche-Orient et élaborée par le Quartet international.
« Des actions arbitraires ne seront pas reconnues par la communauté internationale » a ajouté la porte-parole de la Maison Blanche en protestation contre les violations horribles de l’occupation sioniste des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.