La Commission pour les affaires des détenus et des ex-prisonniers a déclaré que les forces d’occupation israéliennes ont arrêté 130 femmes depuis le début de cette année la plupart d’entre elles de Jérusalem ce qui est une augmentation par rapport à ce qui a été enregistré l’année dernière 2020 lorsque 128 femmes ont été arrêtées.
La Commission a expliqué dans un communiqué de presse aujourd’hui dimanche que les autorités d’occupation n’ont jamais exclu les femmes de leur brutalité et de leurs arrestations arbitraires que les formes et les méthodes utilisées lors de l’arrestation de femmes palestiniennes ne sont pas différentes de celles utilisées lors de l’arrestation d’hommes dans une tentative pour les dissuader limiter leur rôle marginaliser leurs actions et les neutraliser.
Elle a souligné que sur la base de ses chiffres documentés les autorités d’occupation ont arrêté plus de 17 000 femmes palestiniennes depuis 1967 y compris des filles mineures des étudiantes des mères des malades des blessées et des femmes enceintes sans tenir compte de leur vie privée et de leurs besoins particuliers.
» Le crime israélien ne se limite pas à cela mais s’étend au-delà de l’arrestation où le dur interrogatoire et la torture sous ses diverses formes physiques et psychologiques. Il y a de nombreux témoignages douloureux en plus des dures conditions de détention mauvais traitements répression abus et violences verbales et physiques. La détérioration des services médicaux qui leur sont fournis sans tenir compte de leur statut de leur vie privée et sans subvenir à leurs besoins minimaux » a-t-elle poursuivi.
Selon un communiqué de la Commission « les autorités d’occupation détiennent toujours 40 prisonnières palestiniennes dont 11 mères dans leurs prisons ».
