Le Club des Prisonniers a déclaré qu’à la lumière des développements dangereux annoncés par l’administration pénitentiaire l’option d’une grève de la faim est devenue une décision inévitable.
Le club a révélé dans un communiqué de presse que les prisonniers ont effectivement commencé à préparer des listes de noms des participants à la grève de la faim prévue le 25 mars supervisées par le Comité national suprême d’urgence pour les prisonniers émanant de toutes les factions.
Il a expliqué que ce comité a été formé à la suite de la série de sanctions auxquelles ils ont été confrontés après la libération de six prisonniers de la prison de Gilboa à l’aube du 6 septembre dernier pour gérer leur lutte continue depuis lors.
Il a indiqué qu’au cours de plusieurs mois les prisonniers ont mené une série de batailles à travers lesquelles ils ont tenté de repousser l’attaque systématique à laquelle participe le sommet de la hiérarchie du gouvernement d’occupation mais à chaque fois l’administration pénitentiaire au lieu d’appliquer les accords conclus lors des séances de « dialogue et négociation » annonce davantage de « sanctions ».
D’autre part les prisonniers administratifs au nombre d’environ 500 ont poursuivi leur boycott des tribunaux d’occupation pendant deux mois et demi dans le cadre de leur confrontation avec la politique de détention administrative.
Les autorités d’occupation israéliennes continuent d’émettre davantage d’ordonnances de détention administrative avec un total de 203 ordonnances émises depuis le début de cette année jusqu’à la fin février.
