Fri 4-October-2024

Le septuagénaire Abou Gharara : un héros sur les frontières d’une patrie occupée !

vendredi 20-avril-2018

Le rêve du retour sur sa terre occupée par les sionistes reste toujours vivant dans l’esprit des Palestiniens tous les Palestiniens en dépit de l’arrogance et la sévérité inhumaine de l’occupant.

En dépit de son âge avancé de son dos malmené par le temps du gaz lancé par les occupants de la fumée des pneus brûlés par les manifestants Hadj Ahmed Abou Gharara est sorti pour participer aux « grandes marches du retour » sur les frontières de la bande de Gaza. Il devance tout le monde devancé par sa barbe blanche qui trahit son âge bien avancé.

La personnalité et le nom de cet homme se sont fait connaître surtout lors du deuxième vendredi. Il guidait les jeunes vers la clôture frontalière avec sa vitalité et sa motivation.

Avec les moyens du bord

C’est à pied que Hadj Ismaël est allé de sa maison jusqu’à la tente du retour faisant fi des kilomètres qu’il devait marcher pour arriver à son but. Le rêve de retourner à son village natal de Kafr Anné ne le quitte jamais. Au milieu des pneus brûlés par les jeunes le septuagénaire avance. Le lion avance et commence à couper les barbelés en rugissant au visage des occupants sionistes.

Le droit au retour

« Lorsque j’ai vu les jeunes venir en grand nombre vers les frontières avec leur rêve du retour je me suis dit que j’ai un droit et je dois battre ceux qui m’avaient chassé de mon village de ma patrie » dit-il au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information qui lui a rendu visite chez lui.

Hadj Abu Gharara n’est pas prêt d’oublier son village occupé ni son grand-père tué par les soldats de l’occupation sioniste. C’est une profonde blessure qui ne semble vouloir se cicatriser malgré toutes ces longues années.

Avec une amertume qu’il ne peut cacher il ajoute :
« Les sionistes ont pris ma terre et la terre de mon père. Les sionistes nous ont privés de notre patrie. Je suis sorti avec les jeunes dans l’intention de retourner dans ma patrie volée. »

Hadj Abou Gharara se souvient de la fabrique d’éponges de son père dans le village de Kafr Anné. Il refuse d’accepter l’humiliation imposée par les habitants de la bande de Gaza sous le blocus.

A un moment donné les jeunes ont eu peur pour la vie de Hajd Abou Ismaël. Mais il refusait leur supplication continuant à crier « Allah est Grand ».

Le septuagénaire a reçu une bombe lacrymogène au visage sans exploser Dieu merci.

Par Dieu jure-t-il si nous n’avions formé qu’une seule main nous aurions pu libérer notre patrie de ces sionistes bien lâches.

A la fin des manifestations le septuagénaire est retourné chez lui encore une fois à pied encore une fois avec une forte détermination de retourner dans son village tôt ou tard.

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