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Des logiciels espions israéliens trouvés dans des téléphones dans 45 pays les États-Unis inclus

jeudi 20-septembre-2018

Des logiciels d’espionnage de téléphones portables seraient vendus par une société de sécurité israélienne afin d’être utilisés contre des cibles dans des dizaines de pays y compris aux États-Unis ont averti des chercheurs mardi.

Connus sous le nom de «Pegasus» les chercheurs du Citizen Lab de l’Université de Toronto ont associé le malware à des virus dans 45 pays dont les États-Unis le Canada et le Royaume-Uni.

Vendu par NSO Group de Herzliya Israël Pegasus est capable d’exfiltrer des données privées de téléphones portables infectés y compris des mots de passe des messages texte et des appels vocaux en direct et a déjà été déployé contre des cibles comprenant des journalistes mexicains entre autres.

Les chercheurs de Citizen Lab ont parcouru Internet pour rechercher les serveurs associés aux logiciels espions Pegasus au cours d’une période de deux ans se terminant en août 2018 découvrant à leur tour 1 091 adresses IP et 1 014 noms de domaine a ajouté la même source.

En fin de compte les chercheurs ont détecté un total de 45 pays «où les opérateurs de Pegasus peuvent mener des opérations de surveillance» notamment aux États-Unis a rapporté le Citizen Lab.

«Citizen Lab rapporte que l’étendue de cette activité suggère que les logiciels espions exclusifs au gouvernement sont largement utilisés pour mener des activités qui peuvent être illégales dans les pays où se trouvent les cibles ». Bien que certaines de ces infections puissent refléter l’utilisation de VPN à l’extérieur ou de services Internet par satellite par des cibles il est possible que plusieurs pays violent activement la législation des États-Unis en pénétrant dans des dispositifs situés aux États-Unis.

NSO Group a contesté le rapport dans un communiqué en vantant ses produits comme «autorisés uniquement pour les agences gouvernementales légitimes dans le seul but d’enquêter et de prévenir le crime et la terreur».

Au moins six des pays où Citizen Lab a détecté des opérations Pegasus ont «été précédemment liés à une utilisation abusive de logiciels espions pour cibler la société civile» a ajouté le rapport.

 

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