La Foreign Press Association (FPA) organisation américaine non gouvernementale représentant les journalistes étrangers aux États-Unis a profondément regretté la décision du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou d’empêcher la participation du chef de bureau d’Al Jazeera à Jérusalem à une conférence gouvernementale jeudi.
Le bureau de presse du gouvernement israélien (GPO) a indiqué sur sa page Facebook que Benyamin Netanyahou avait exigé que Walid Al-Omari soit exclu de la conférence sur la liberté d’expression que le GPO a organisé jeudi.
Cette décision ainsi que l’intention de Netanyahou de fermer la chaîne « Al Jazeera » en Israël (Palestine occupée en 1948) ordonnant que des mesures légales soient prises pour empêcher l’attribution d’accréditation à tous les journalistes d’Al Jazeera travaillant en Israël « soulève de sérieuses questions sur l’engagement du gouvernement d’occupation israélienne envers la liberté de la presse » selon la FPA.
Ces mesures font partie selon la FPA d’une tendance inquiétante et grandissante d’incitation à l’encontre de la presse par le Premier ministre israélien.
« Réprimer la critique et fermer les chaînes d’informations sont des actions dignes des dictatures non pas des démocraties » a dénoncé l’organisation américaine sur son site.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se félicite souvent de diriger le seul pays démocratique du Moyen-Orient » a rapporté la FPA.
« Nous exhortons donc le gouvernement israélien à défendre les idéaux qu’il embrasse si fièrement » a-t-elle ajouté.
Netanyahou avait annoncé le 26 juillet avoir l’intention de fermer la chaîne accusée d’incitation à la violence notamment lors de l’accès de fièvre autour du Mont du Temple à Jérusalem au début de l’été.
Les autorités israéliennes avaient commencé à sévir en août contre la chaîne en lançant la procédure de retrait d’accréditation à un de ses journalistes Elias Karram.