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Le monastère du Saint Hilarion un seul gardien et un seul visiteur !

lundi 2-janvier-2017

Les plantes sauvages se hissent partout dans le monastère du Saint Hilarion. Le monastère est déserté les visiteurs sont rares. Puis les occupants sionistes interdisent à des équipes françaises d’archéologues d’y arriver depuis quelques années.

Saint Hilarion

Le monastère du Saint Hilarion se situe dans la région de Tel Om Amer vers la route côtière au sud-ouest du camp d’an-Nassirat au centre de la bande de Gaza. Son histoire remonte à l’année 329 après Jésus-Christ. Il s’agit d’un site historique de premier ordre.

Le monastère abritait des dizaines de pièces historiques dont des couronnes de valeurs dont beaucoup ont été volées par les occupants sionistes et des voleurs.

Le jeune gardien

Depuis dix-neuf ans le jeune Fakhri al-Assar 37 ans est le gardien du lieu. Il y est présent tous les jours depuis huit heures du matin jusqu’à deux heures de l’après-midi. Il est de plus en plus attaché à ce site historique.

Al-Assar parcourt le lieu tout seul sous le soleil de midi avec son unique visiteur un correspondant de notre Centre Palestinien d’Information. Il en parle :
« Jadis j’accompagnais les chercheurs français recevais des délégations étrangères et des visiteurs. Depuis des années la recherche archéologique est arrêtée les visites se sont raréfiées ; le lieu est devenu désert. »

Le lieu a été découvert en 1993. En 1994 à l’arrivée de l’autorité palestinienne des scientifiques archéologues français sont venus et ont travaillé pour restaurer le monastère du Saint Hilarion des vestiges romains et chrétiens poussés par des raisons tant religieuses que scientifiques.

Al-Assar connaît tous les coins du lieu par cœur. Il montre à notre correspondant les restes de ces 329 chambres de moines d’hôtes de salles de bain ; il montre le bassin du baptême entre autres.

Une relation spéciale s’est établie entre le gardien et le lieu. Il est vrai qu’il finit son travail à deux heures de l’après-midi mais il y revient la nuit et même les week-ends sans s’en rendre compte dit-il.

On a parcouru le lieu et remarqué trois tableaux de mosaïques en ruine plusieurs sacs remplis de sable déchirés !

Al-Assar confirme qu’il a été témoin de l’extraction de sept corps en 1997 portés vers Paris. Il est désolé de voir les colonnes et les couronnes volés ; il ne reste que cinq couronnes et cinq colonnes en marbre.

Enfin il a supervisé ces dernières années des ouvriers à contrats limités engagés par le ministère du travail pour nettoyer le monastère des mauvaises herbes.

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