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L’autorité palestinienne pourrait trouver un nouveau parrain pour le « processus de paix » ?

vendredi 22-décembre-2017

Le président américain Donald Trump avait déclaré la ville al-Quds (Jérusalem) comme capitale officielle d’ »Israël ». A cette déclaration l’autorité palestinienne de Ramallah a répondu que les Etats-Unis ne pourront plus rester comme médiateur possible dans le processus de paix entre les Palestiniens et les occupants sionistes.

Bien que tous les analystes et observateurs soient d’accord pour dire que ladite décision américaine a complètement démoli le processus l’autorité s’est précipitée pour trouver un nouveau parrain de peur de se voir seule face à l’Etat d’occupation qui n’honore aucune de ses obligations signées.

Les intérêts d’abord !

Dès la déclaration américaine Nabil Chaat conseiller politique du président de l’autorité palestinienne a entamé des visites en Russie et en Chine une tentative de ne pas laisser l’administration américaine comme unique parrain du processus de paix.

C’est une tentative périlleuse confirment certains.

A titre d’exemple Hassan Kharicheh membre du Conseil législatif palestinien pense que la Russie garde de bonnes relations avec Benyamin Netanyahou premier ministre israélien lui-même. La Chine aussi ne veut que préserver ses intérêts. On ne peut compter que sur notre propre peuple.

L’analyste politique Adnan Abou Amer est sur la même longueur d’onde. Il s’étonne de voir quelques-uns compter sur les Russes. Le chef du Kremlin ne cherche qu’à assurer ses intérêts et uniquement ses intérêts. Et les relations de Moscou avec « Israël » connaissent un réchauffement constant. Même la position russe contre la décision de Trump a été un peu tiède.

Les grandes puissances la Russie ou la Chine ne pourront en aucun cas exclure les Etats-Unis du processus.

Les Nations Unies

En tout cas il faut laisser tomber ce processus processus qui avait montré ses limites depuis des décennies processus non seulement inutiles mais nuisible. L’autorité palestinienne n’a d’autre choix possible que de s’adresser à l’Assemblée Générale des Nations Unies. C’est la meilleure solution contre l’entêtement de l’administration américaine affirment les trois analystes. (Apparemment elle les a entendus jeudi dernier au moment d’écrire ce rapport : l’assemblée a voté à une majorité écrasante une résolution contre la décision américaine).

Il faut surtout bouger sur la scène internationale pour appliquer le grand paquet de décisions des Nations Unies. Aller vers les organisations internationales serait bien préférable que rester dans ce cercle vicieux de négociations confirme Abou Amer.

Laisser tomber le processus

Le député Kharicha confirme la nécessité de se retirer dudit processus ; ce serait la meilleure solution. Il faut imposer des réalités nouvelles sur le terrain.

Il ne faut pas reconnaitre « Israël » et stopper toute coordination avec les occupants sionistes confirme le député.

Les Israéliens et les Américains ne voudraient guère résoudre le problème israélo-palestinien. Ils voudraient que les Palestiniens n’en sortent jamais.

Le problème c’est que l’autorité palestinienne ne possède pas beaucoup de choix et ses choix sont très difficiles résume enfin Abou Amer. Il faudrait alors se retirer du processus de paix s’unifier prendre une position palestinienne unie donnant aux Palestiniens des soutiens diplomatiques et politiques importants pour imposer de nouvelles réalités sur le terrain.

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