Urgent

Mon 23-September-2024

La biodiversité en Palestine un musée naturel dégradé par les occupants

jeudi 30-juin-2016

Les territoires palestiniens sont riches dans leur biodiversité leur diversité géographique leur diversité climatique en dépit de leur petite superficie malgré les agissements malsains sionistes. Les territoires palestiniens sont un vrai musée naturel de la faune et la flore.

La faune et la flore des territoires palestiniens constituent 3% de la biodiversité mondiale qui dépasse les cinquante mille sortes.

Walid al-Bacha directeur du centre études d’al-Bacha pour la protection de la biodiversité explique que la position géographique de la Palestine entre trois continents aide beaucoup à la biodiversité.

La diversité des plantes offre de quoi se nourrir à un grand nombre d’êtres vivants.

La colonisation et le mur de séparation

Les colonies sionistes parsemant les zones montagneuses ont des effets très dégradants sur la biodiversité surtout dans les régions forestières et encore pire le mur discriminatoire. Ce mur est un écran empêchant le déplacement des êtres vivants entre la côte et la région du centre constate al-Bacha.

Le nombre d’espèces animales invertébrées s’élève à 30 mille à 2750 les plantes à 7 les amphibiens à 81 les reptiles à 545 les oiseaux résidents et migrateurs à 92 les mammifères à 297 les poissons à 2850 les plantes réparties en 138 familles variées.

La chasse dangereuse

En plus de tous ces problèmes auxquels la biodiversité fait face il y a aussi cette chasse pratiquée de façon abusive et incontrôlée surtout la chasse des animaux sauvages.

En outre l’absence de lois strictes ajoute-t-il contre la chasse et la vente d’oiseaux rares fait beaucoup de mal à la biodiversité ainsi que le surpâturage et le grand nombre de chiens errants.

Les territoires palestiniens pourraient être un lieu des plus riches du monde entier en ce qui concerne le tourisme environnemental car c’est un lieu qui attire tous les oiseaux en particulier la région de Bork Suleyman dans la ville de Bethléem au sud de la ville d’al-Quds occupée souligne al-Bacha.

Al-Bacha appelle les autorités palestiniennes officielles à prendre soin de l’écotourisme. Ce tourisme pourrait attirer beaucoup de profits. Il appelle à coordonner les travaux des bureaux de l’environnement à y accorder des fonds suffisants.

Campagnes d’informations

Pour sa part l’autorité de l’environnement palestinienne est sur le point de lancer un projet et des campagnes d’informations sur « le tourisme environnemental ».

Adala al-Atira présidente de cette autorité dit que l’occupation sioniste porte une grande part de responsabilité dans le danger qui entoure la biodiversité en Palestine par ses colonies par son mur de séparation discriminatoire par sa mainmise sur les zones protégées et les zones maritimes de Gaza.

Elle souligne combien le mur de séparation discriminatoire est destructif pour l’environnement palestinien. C’est un mur qui entrave le mouvement des êtres vivants autant en été qu’en hiver.

La faune est face à un vrai danger sur le long terme. La zone de Beit Jala dans le sous-département de Bethléem est visée par les occupants sionistes. Cette zone connue pour sa biodiversité est menacée par le mur de séparation.

La responsable palestinienne appelle à concerter tous les efforts populaires officieux et officielles afin de créer une culture nationale protégeant l’environnement et la biodiversité.

Lien court:

Copied