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Le petit berger al-Torabine face aux balles de l’occupation !

lundi 2-mai-2016

La route empruntée par le petit berger l’adolescent Amer at-Torabine 15 ans est souvent presque vide de tout à part les charrettes qui vident les déchets dans la carrière se trouvant devant sa maison dans le village de Johr ad-Dik.

Il a fallu plusieurs minutes à notre correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) pour voir un passant pour lui indiquer où se trouvait la maison du petit berger. Notre correspondant voulait en fait voir ce petit berger que les soldats de l’armée de l’occupation avaient blessé au moment où il sortait ses moutons pour le pâturage vers la clôture séparant la bande de Gaza de l’entité sioniste. Là les forces de l’occupation sioniste imposent une zone de séparation d’une profondeur de trois cents mètres. Elles ouvrent le feu sur tout Palestinien s’approchant de cette zone.

Les bergers

Le jeune Khaled as-Sowarka habitant du village de Johr ad-Dik que le correspondant a enfin rencontré raconte avec amertume ce qui se passe sur les frontières.

Il l’informe que son voisin le berger adolescent a été blessé par une balle sioniste. Il sait que des soldates « israéliennes » d’origine russe pendant qu’elles sirotent calmement leur café ouvrent le feu calmement aussi et avec sang-froid en utilisant leurs ordinateurs en direction des bergers des fermiers qui veulent travailler leurs terres et toute personne s’approchant des frontières.

On arrive enfin au semblant de maison du petit berger. Le père du petit berger raconte au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) l’histoire de sa blessure par les soldats de l’armée de l’occupation. Ceux-ci ont ouvert le feu sur son troupeau de moutons et sur son fils. L’adolescent a été grièvement blessé à la paume de sa main.

Quelques minutes plus tard on voit arriver l’adolescent Amer avec un bandage à la main cachant l’effet de la balle israélienne. La balle tirée délibérément lui a causé une forte hémorragie. L’hémorragie a continué plus d’une demi-heure la blessure étant profonde.

Le petit berger Amer dit à notre correspondant : « Ma sœur Hiba et moi gardions les moutons à environ 250 mètres des frontières lorsque deux jeeps militaires sont passées. L’une d’elles s’est arrêtée deux soldats en sont descendus et ont commencé à tirer en notre direction. Nous avons fui. Je me suis surpris de voir ma main perdre du sang et ma tête tourner.

Le père confirme les dires de son fils. Les soldats de l’occupation sioniste s’occupaient de la barrière des frontières. Ces soldats refusent de voir toute personne s’approcher des frontières à trois cents mètres.

Il indique que le feu a continué bien que les enfants soient arrivés à leurs maisons à huit cents mètres des frontières.

La dernière mission

Toute personne qui vient rendre visite à Amer le père lui parle du grave incident. Il lui montre les traces du sang perdu avant l’arrivée de l’ambulance des traces encore claires sur le sol en terre.

Et lorsqu’on demande à l’enfant s’il retourne de nouveau au pâturage il brandit sa main blessée et son refus catégorique.

Amer relate : « Le matin mon grand frère va au pâturage. A midi ma sœur et moi y allons. Ils nous tirent toujours dessus et nous fuyons. Je ne m’attendais pas à être blessé si directement ».

Son père exprime son inquiétude de ce qui se passe. Il montre le rapport médical confirmant la blessure profonde de la main de son enfant.

Le printemps arrive et les occupants sionistes interdisent aux Palestiniens de travailler leurs terres et aux bergers de soigner leurs bêtes. Leurs balles les chassent et ont déjà massacré plusieurs de leurs moutons.

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