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La zone al-Farrahine de Khan Younes une ligne de contact en feu

vendredi 14-octobre-2016

Les zones frontalières de la bande de Gaza commencent à imiter la résistance populaire de la Cisjordanie. Les jeunes palestiniens commencent à s’approcher des points de contact défiant toute interdiction venant des forces de l’occupation sioniste.

Jadis dès qu’on arrivait aux frontières nord du département de Khan Younes au sud de la bande de Gaza on remarquait des jeunes palestiniens en train de contempler la scène des terrains verts occupés et arrangés de façon remarquable. La scène et le calme pourraient à tout moment être perturbés par les occupants sionistes par leurs armes par leurs balles.

Le fermier Jabor Abou Réjélet 38 ans n’habite pas très loin de la bande frontalière dans la zone al-Farahin plus exactement à l’est de Khan Younes. Il n’imaginait pas qu’un jour cette zone deviendrait un terrain d’affrontements avec les soldats de l’occupation.

Abou Réjélet se rappelle comment des Palestiniens en colère venaient auprès de lui chercher un peu d’oignon utilisé pour alléger l’effet du gaz lacrymogène lancé par les occupants.

La maison d’Abou Réjélet avait été détruite par les bulldozers de l’occupation durant la dernière guerre contre la bande de Gaza. Il se rappelle comment jadis les jeunes prenaient cette zone d’al-Farahine comme un parc où ils passaient un temps calme loin de la vie quotidienne et ses difficultés.

De jour en jour grandit le nombre de jeunes en colère se rassemblant vers la barrière frontalière. Les rassemblements sont devenus hebdomadaires. Tous les vendredis les jeunes en colère s’orientent vers les frontières pour montrer leur colère le début d’une nouvelle étape de la lutte contre l’occupation sioniste.

Des marches spontanées

Al-Farahine connue pour ses fermes est devenue un terrain de violents affrontements avec les soldats de l’occupation sioniste depuis la troisième Intifada « l’Intifada d’al-Quds » commencée en octobre 2015.

C’est désormais un terrain de guerre. Les jeunes palestiniens s’approchent de la ligne de séparation. Puis les jeeps militaires sionistes commencent à lancer leur gaz lacrymogène. Les jeunes s’enfuient. Et ainsi de suite.

On n’est pas prêt d’oublier le jeune Salama Abou Jami 23 ans qui venait de fêter son anniversaire quelques heures seulement auparavant avant de tomber en martyre. Il avait hissé le drapeau palestinien avec ses quatre couleurs sur les barbelés de séparation. La joie était encore sur son visage lorsqu’une balle d’un sniper lui a perforé le dos pour sortir de sa poitrine et pour qu’il tombe martyr sur le champ.

Le nombre de jeunes rassemblés sur les lignes de contact avec l’occupation sioniste dans le département de Khan Younes ne cesse de grandir imitant la Cisjordanie dans sa révolte pacifique.

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