Moussa Abou Marzouk le membre au bureau politique du mouvement de la résistance islamique «Hamas» a déclaré que son mouvement ne veut pas participer à des débats avec toute partie arabe en commentant l’accord jordano-américain pour calmer la situation à Jérusalem.
Abou Marzouk a affirmé vendredi soir 30/10 lors d’un entretien avec le canal Jérusalem que le soulèvement palestinien ne se calmera que « par la réalisation des ses objectifs » et si ces pays ont été en mesure d’atteindre eux-mêmes ces objectifs pourquoi sont restés silencieux tout le temps?
« Il y a beaucoup ceux qui voulaient calmer à arrêter les meurtres (peut-être seulement du côté israélien) et je pense que les contacts externes de l’Amérique sont venus pour beaucoup de ces pays pour leur contribution à réprimer le soulèvement mais ils n’ont pas réussi et le soulèvement continue » a-t-il dit.
Abou Marzouk s’est adressé aux pays qui veulent calmer la situation et éteindre l’Intifada: « Laissez nos jeunes de réaliser leurs objectifs et désirs et d’être victorieux d’accéder au triomphe de Jérusalem et de retrouver leur dignité ».
« Les négociations avec l’occupation israélienne n’ont rien réalisé au peuple palestinien nous devons obtenir nos droits par nos mains nous -mêmes qui les récupèrent et nous n’attendons personne à nous les rendre » a-t-il ainsi martelé.
Le leader du Hamas a confirmé que le plan sioniste visant à partager spatialement et temporellement la sainte mosquée al-Aqsa n’a pas réussi et ne réussira jamais insistant que les Palestiniens le rejettent complètement et décisivement et même l’idée d’y admettre la prière pour les musulmans et le tourisme pour les Juifs est inacceptable ni d’y installer des Cameras- comme l’a proposé Netanyahu- pour surveiller les fidèles et les pourchasser.
En effet Abou Marzouk a appelé à consolider les efforts et appuyer le soulèvement de la jeunesse palestinienne et lui donner l’initiative à accéder à ses objectifs et de renforcer les énergies pour chercher des moyens à réussir l’Intifada de Jérusalem notamment dans les faibles domaines de confrontations avec l’ennemi occupant.
