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Sur les frontières de Gaza une maison en bois défie le blocus et l’occupation

mardi 7-avril-2015

Une petite maison en bois a été construite pour le Palestinien Khidr Ibrahim At-Tawil appelé Abou Karem. La maison vient de prendre forme. Il la regarde les larmes aux yeux des larmes de joie et des larmes de tristesse. Cette maison est un don de Dieu après plusieurs années de douleurs et de souffrances.

Abou Karam dans sa cinquantaine n’arrive pas à exprimer sa joie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) sa joie pour cette maison construite grâce aux bienfaiteurs. Lui ses deux femmes et son fils unique habitaient jusqu’alors dans une maison de fer-blanc vers la ligne séparant la bande de Gaza et les terrains occupés par « Israël ».

Double souffrance

Sur cette ligne les Palestiniens souffrent le martyre dit At-Tawil. Il y a des tirs quasi quotidiens de la part de l’occupation sioniste. On a peur d’une balle perdue et même parfois d’une balle volontaire. C’est ce que beaucoup de fermiers palestiniens ont subi tués par les soldats sionistes.

D’un autre côté les habitants de cette région vers la vallée de Gaza souffrent de ces inondations provoquées par les occupants qui ouvrent les barrages délibérément surtout en hiver.

At-Tawil parle de ses malheurs mais exprime aussi sa joie. Avec un long sourire il remercie tous ceux qui ont participé à la construction de sa petite maison de quatre-vingts mètres carrés surtout le Comité populaire international.

Aux plus nécessiteux

Pour sa part Mostapha Al-Bahissi directeur du Comité de Gaza confirme que cette maison en bois sera le noyau d’un projet pour d’autres maisons pour abriter un bon nombre de familles dans le besoin.

Il souligne au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que la construction de cette petite maison en bois représente un défi au blocus à la fermeture des points de passage au manque de tous les produits de construction. La maison a été construite avec les moyens du bord avec les produits de Gaza sans ciment et sans fer.

Ces projets sont destinés aux gens dans le besoin aux pauvres aux nécessiteux aux familles des captifs aux familles des martyrs aux malades.

Cette maison a coûté un peu plus de huit mille dollars. La maison est petite et à peine suffisante pour abriter une famille. Elle reste cependant un défi et un moyen pour offrir un abri digne pour les habitants de la bande de Gaza souligne Al-Bahissi.

Le Comité populaire international a vu le jour il y a quelques mois de cela en Turquie où se trouve le siège. Le Comité dispose aussi de certains bureaux ailleurs au Liban dans les pays du Golfe en Asie de l’est et en Algérie.

Contre le blocus

Amro Abou Al-Qambaz est l’ingénieur coordinateur de ce projet. Il a en charge la fabrication en bois et la finition. Il confirme à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que l’idée d’une telle maison est de vaincre le blocus et l’interdiction d’entrée dans la bande de Gaza de produits de construction interdiction imposée par les occupants sionistes.

Le projet a évité l’utilisation du béton armé afin d’éviter tout besoin en ciment et en fer manquant dans la bande de Gaza souligne l’ingénieur.

D’autres unités semblables à cette maison en bois sont en train d’être construites. Elles abriteront les familles qui sont dans le besoin telle la famille d’Al-Tawil. Heureusement des donateurs soutiennent de tels projets des donateurs à l’instar du Comité populaire international conclut l’ingénieur Abou Al-Qambaz.

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