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Mon 23-September-2024

La cour pénale internationale réussira-t-elle à faire payer aux sionistes leurs crimes de guerre ?

mardi 8-décembre-2015

Si une seule fois la cour pénale internationale réussit à condamner l’entité sioniste elle sera nue pour tous les crimes qu’elle perpétue depuis la Nakba (la catastrophe de 1948) jusqu’à nos jours en passant par ses guerres menées contre la bande de Gaza par l’élévation du mur de séparation discriminatoire par le vol de l’eau et de terrains palestiniens.

Récemment quatre organisations palestiniennes travaillant dans le domaine des droits de l’homme ont délivré un mémorandum secret au procureur général de la cour pénale internationale en leur nom et au nom des victimes de la guerre sioniste menée contre la bande de Gaza en 2014.

Le mémorandum comportant des informations réunies quant à la guerre de 2014 est présenté de façon commune par les quatre centres des droits de l’homme : le centre Al-Haq (Le Droit) le centre Al-Mizan (La Balance) le centre Al-Damir (La Conscience) et le Centre Palestinien pour les droits de l’homme.

Les dossiers

Les crimes de guerre commis par les forces sionistes d’occupation durant la guerre de 2014 sont nombreux et des plus affreux. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls. Les dossiers de leurs crimes ne cessent de s’entasser.

Shawan Jabbarine directeur de l’organisation Al-Haq est un des militants les plus actifs dans ce domaine. « Nous avons présenté assez d’informations au bureau du procureur général confirmant de façon bien argumentée la responsabilité d’officiers et de personnalités civiles (israéliens) dans des crimes contre l’humanité » a dit Jabbarine dans une conférence de presse donnée à La Haye aux Pays-Bas.

De même Radji As-Sourani directeur du Centre palestinien pour les droits de l’homme confirme que le mémorandum comporte quatre chapitres principaux : l’agression contre Gaza en 2014 le blocus de Gaza la colonisation le mur de séparation discriminatoire en Cisjordanie.

Il y a aussi le dossier des détenus les crimes économiques le vol de l’eau de la richesse et de la terre palestinienne.

Le procureur général

S’adresser à la cour pénale internationale est une action nouvelle une nouvelle porte à laquelle les Palestiniens frappent pour que les chefs militaires et politiques sionistes payent pour leurs crimes.

La Palestine étant membre du tribunal a désormais le droit de présenter à la Cour pénale les crimes sionistes commis à l’encontre du peuple palestinien.

Une arme à deux tranchants

S’adresser à la Cour internationale est une affaire qui embête l’Etat d’occupation à hauts degrés. Depuis que l’on parle de cette affaire cet Etat d’occupation les Etats-Unis et certains pays européens pratiquent des pressions de toutes sortes sur l’autorité palestinienne.

Cet Etat demande aussi aux responsables américains de stopper leurs aides financières à l’autorité palestinienne si elle s’adresse à la cour.

Par ailleurs l’expert et homme juridique Dr. Ali As-Sarttawi a peur de voir des juifs porteurs de nationalités occidentales trouver des excuses pour porter plainte eux aussi contre l’autorité palestinienne ou contre des personnalités palestiniennes. Il conseille alors d’étudier l’affaire dans toutes ses dimensions.

Moyens non exploités

Les hommes politiques palestiniens n’ont pas vraiment exploité le droit international et humain pour juger l’occupation sioniste ce qui la pousse à pratiquer plus de crimes.

Dans tous les cas toute l’affaire dépend de l’autorité palestinienne et de sa résistance face aux pressions internationales pratiquées par les pays donateurs.

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