Entre les flans des montagnes de Bir As-Sabaa du nord et Yatta au sud du département d’Al-Khalil se trouve le paradis perdu de Janbat d’Al-Khalil des terrains palestiniens. Ces terrains sont menacés d’une judaïsation et d’une confiscation évidentes.
Plus de 140 personnes habitent la zone dans des maisons d’étain de chiffons et de boue. Dans ses ruelles on peut lire son histoire ancestrale.
Protégeons notre paradis
Au milieu du village de fer-blanc et de briques s’élève humblement la maison de Younes à côté d’un étang romain qui vient d’être restauré. A un autre coin du village se trouve une école. A un autre la mosquée simple du village reflète le calme et la sécurité. Hadja Halima Younes confie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que personne ne pourra estimer Djanba à sa juste valeur. C’est le paradis perdu. Sa terre est bien fertile et nous donne tout. Il est riche en oliviers amandiers figuiers vignes entre autres. Ses puits sont pleins tout l’hiver. Il est riche en sources souterraines.
La terre les vallées les montagnes font de Djanba un panorama magnifique réfléchissant le calme et la sérénité dans les cœurs de ses habitants. Son fils Nabil attire l’attention sur les richesses de Djanba. Beaucoup habitent les centres des villes oubliant les richesses de ces zones lointaines.
Le problème c’est que les colons sionistes dévastent la terre du village. Mais nous les travaillons tous les jours confirme Nabil. Nous recherchons et essayons de mettre en avant les restes de nos ancêtres. Récemment nous avons restauré un étang romain d’une superficie de soixante mètres carrés. Nous voudrions faire de la zone un lieu palestinien touristique afin d’inciter les gens à venir y habiter confirme Nabil.
Les agissements sionistes
En effet les occupants sionistes ne laissent aucune chance aux Palestiniens de vivre dignement et calmement par la judaïsation la destruction la fermeture de la zone en la considérant militaire. Ils dévastent les zones restaurées et menacent de détruire l’école la mosquée et l’étang. Ils ne donnent aucun permis de construire.
Les forces sionistes d’occupation imposent des amendes très lourdes pour un oui ou pour un non confirme-t-il. A titre d’exemple dix mille shekels sont imposés. Pire l’amende devra être payée avant même l’audience sur la décision de la démolition !