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Contre le gouvernement de consensus palestinien : l’escalade militaire israélienne…

mardi 17-juin-2014

 

Jeudi 14 juin dernier trois étudiants israéliens sont enlevés en Cisjorsdanie. Par qui ? Et pourquoi ? Tel-Aviv a la réponse facile : « Des groupes terroristes palestiniens » ce qui veut à la fois tout et ne rien dire. Trois étudiants israéliens ont donc été « enlevés ».

 

Depuis l’État hébreu toujours prompt à écraser les mouches au marteau-pilon tente de régler l’affaire à coups de raids aériens et d’arrestations arbitraires. Ihab Bseiso porte-parole du gouvernement du consensus palestinien et directeur du Centre médiatique gouvernemental considère « que la récente escalade militaire israélienne contre le peuple palestinien en Cisjordanie et la Bande de Gaza s’inscrit dans le cadre de la punition collective. »

 

Et ce dernier d’appeler « la communauté internationale à intervenir pour protéger les Palestiniens ». Dans une déclaration de presse publiée ce dimanche 15 juin par des sources officielles palestiniennes le même Ihab Bseiso a fermement condamné les arrestations menées par les forces armées occupantes contre les citoyens dans les différentes provinces de la Cisjordanie et les raids aériens sur la Bande de Gaza.

 

Dans la foulée le même Ihab Bseiso appelle la communauté internationale à intervenir via ses institutions juridiques et humanitaires pour protéger le peuple palestinien face à cette escalade impliquant sanctions imposées par l’administration pénitentiaire sur les prisonniers palestiniens dont l’interdiction des visites et le blocus militaire imposé sur la province d’Hébron après disparition des trois jeunes hommes en question.

 

Et c’est là que le bât blesse une fois encore : comment Tel-Aviv peut-il tenir responsables des autorités palestiniennes dont la souveraineté sciemment réduite en lambeaux de ne pouvoir tenir des troupes sur lesquelles elle n’a finalement que peu de pouvoir ou tout simplement plus de pouvoir du tout ?

 

Ce qui fait très justement dire à Ihab Bseiso que « la poursuite des activités de colonisation et les obstacles israéliens empêchent l’Autorité palestinienne de contrôler les zones “C” qui équivalent à 62% de la superficie de la Cisjordanie occupée ce qui entrave les efforts palestiniens et internationaux pour parvenir à une solution politique pour garantir la justice pour le peuple palestinien et assurer la sécurité et la stabilité politique et économique en Cisjordanie occupée. »

 

Pour faire la paix au moins faut-il être deux. Bon an mal an et malgré leurs divisions internes les Palestiniens continuent de tendre la main à l’adversaire. Main sur laquelle le gouvernement israélien s’obstine à claquer la porte. Pour le moment les Palestiniens toutes sensibilités et confessions confondues savent que si la patience est d’essence divine la précipitation elle est d’essence diabolique.

 

Ces choses dites nous souhaitons que ces trois étudiants soient relâchés au plus tôt sachant que les gens de bien ne sauraient leur imputer des crimes n’étant le fait que de leurs parents ou de leurs grands-parents.

 

Surtout lorsqu’au moment ou Mahmmoud Abbas Président de l’Autorité palestinienne condamne le rapt des ces trois jeunes Israéliens tout en constatant que la seule réponse de Tel-Aviv consiste à arrêter Aziz Dweik le Président du Parlement plestinien…

 

Comme dit plus haut il faut être au moins deux pour faire la paix… À plus d’un titre le peuple de Palestine se sent aujourd’hui de plus en plus seul.

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