Son sourire ne la quitte jamais malgré les souffrances qu’on lui inflige dans les prisons. Ce sourire restera une preuve de force de patience et de souffrance pour les geôliers sionistes. C’est la prisonnière Jérusalémite l’avocate Sheryne Tariq Ahmad Issawi qui a été transférée à la prison Hasharon à l’intérieur des territoires occupés avec des chaines autour de ses pieds et ses poignets.
L’avocat Jawad Boulass assure que le moral de l’avocate prisonnière Sheryne Issawi est au plus haut qu’elle ne prête pas attention ni à la prison ni aux geôliers que toutes les accusations levées contre elle seront révoquées et qu’elle rassure ses visiteurs et leur remonte le moral.
Les autorités de l’occupation avaient emprisonné l’avocate Sheryne Issawi et nombreux autres avocats pendant le mois de mars dernier. Plusieurs assises concernant leur affaire ont été ouvertes. La dernière de ces assises était le mercredi 4 février et qui a duré jusqu’au 10 mars. La prisonnière Sheryne est entrée souriante dans le tribunal devant sa famille alors qu’elle était menottée aux poignets
La jérusalémite Houda Al Hassan qui a assisté à l’audition a déclaré que la prisonnière Sheryne est entrée souriante au tribunal de Jérusalem qui l’accusait de recevoir de l’argent du Hamas et du Jihad [islamique] ainsi que de facilité des relations entre les prisonniers et l’extérieure. Elle a nié les faits devant le juge
Le dispositif sioniste du Shabak a déclaré peu de temps après qu’il est parvenu a arrêter des avocats palestiniens de Jérusalem dont l’avocate Sheryn qui sont accusés de faire passer différents messages entre des partisans des mouvements du Hamas et du Jihad Islamique à Gaza et leur famille en prison depuis 3 ans. En contrepartie ces avocats recevraient une somme entre 500 et 700 shekels pour chaque visite d’un prisonnier palestinien et chaque transfert d’information.
A son tour la maman de la prisonnière Sheryne a démenti les accusations de l’occupation. Elle ajoute : « Ma fille a commencé le travail en 2004 en recensant et enregistrant les violations des droits palestiniens en particulier ceux des femmes des enfants et des isolés ainsi que les prisonniers de la bande de Gaza de la part de l’occupation. Elle faisait face aux restrictions qui interdisaient les avocats de visiter les prisonniers et de révéler ce qu’ils subissaient en matière de violation [les avocats] présentaient les requêtes à différents tribunaux. L’occupant l’a incarcérée en 2010 afin de faire taire la voix des oppressés torturés et multiplier les arrestations ».
Elle ajoute : « Selon le Shabak mon fils avocat Madhat Issawi (41 ans) et sa sœur Sheryn ont ouvert un cabinet d’avocat dans la ville d’Issawya sous le nom du Bureau De Jérusalem Des Affaires Judiciaires ». Grace à ce bureau des avocats auraient été payés pour rendre visite à des prisonniers des mouvements du Hamas et du Jihad Islamique selon l’occupant.
