Dans la ville d’Al-Quds et après avoir rompu le jeûne le Palestinien Mohammed Moudjahid allait accomplir ses actes de dévotion dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa lorsqu’il a eu la chance de voir les roquettes des brigades d’Al-Qassam bras armé du mouvement de la résistance islamique Hamas tombées dans la ville. Tout le monde a senti les grandes explosions.
Dans la sainte mosquée l’expression « Dieu est grand » criée par des milliers de fidèles saluait les roquettes qui ajoutaient une scène de consolation du jamais vu dans cette ville attristée par l’occupation sioniste et ses agissements.
La ville vit en effet un état de tristesse profonde depuis la mort du jeune Mohammed Abou Khodair brûlé à vif par des colons sionistes il y a quelques jours souligne le Palestinien habitant la ville de Qalqilia. Il confirme qu’au moment où les colons sionistes fuient les rues de la ville lorsque les alarmes retentissent dans la ville les Palestiniens montent sur les toits de bâtiments pour voir les roquettes qui les remplissent de joie.
Dans la ville de Ramallah la scène n’était pas différente. Ses habitants ont vu de leurs propres yeux les roquettes tomber sur Modïn. Mohammed Sabah dit que cette scène a entré la joie dans le cœur des Palestiniens. Il remercie la résistance. Un défilé est sorti célébrer cet événement. Les défilés se sont terminés par des affrontements au niveau des lignes de démarcation.
Les habitants des quartiers d’Al-Tira et Baitouna ont clairement vu les roquettes tomber sur Modïn Al-Quds et Ben Gourion.
« Une scène rare de joie je l’ai vue dans les yeux des Palestiniens de Ramallah la nuit dernière en voyant les roquettes tomber. Bénie soit la résistance » a-t-il ajouté.
Des scènes de dignité
Des ouvriers palestiniens travaillant dans les territoires occupés en 1948 parlent de l’état de confusion vécu par la société sioniste. Dans le centre et le sud les occupants sionistes n’abandonnent pas leurs abris.
Un ouvrier originaire de Jénine et travaillant dans la ville de Tel-Aviv dit que les explosions ont ébranlé toute la ville de Tel-Aviv. Il les a senties dans son appartement.
La ville connaissait un état de confusion totale chaque fois que la sirène retentissait. La vie publique a été perturbée et quasiment paralysée.
La ville de Tel-Aviv devenue une caserne militaire a reçu les roquettes sur ses bâtiments souligne-t-il.
Plusieurs ouvriers décrivent les roquettes qui tombaient sur les villes et les colonies sionistes. Il y a un sens de victoire chez les Palestiniens des territoires occupés en 1948 et de la ville d’Al-Quds qui souffrent d’une flagrante discrimination sioniste.
