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dimanche 26-janvier-2014

Soutenir la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes

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Libéré de prison le 23 décembre Samer Issawi pose ici pour une photo avec sa sœur Shireen – Photo : APA images/Saeed Qaq

L’arrestation puis l’emprisonnement la torture la maladie le froid le décès font partie de la vie du peuple palestinien qui lutte depuis près d’un siècle contre sa dépossession son exil forcé l’occupation et la colonisation de sa patrie.

Chaque prisonnier est une histoire une famille une part importante de ce peuple héroïque qui ne peut baisser les bras et qui poursuit sa lutte jusqu’à la libération et le retour. La détention de centaines de milliers de Palestiniens depuis l’occupation a fait croire que l’on pouvait ignorer leur individualité et les présenter comme une masse des personnes inconnues des anonymes. Mais malgré l’objectif commun qui les anime les luttes communes qu’ils ont menées à l’intérieur des prisons comme à l’extérieur et leur participation collective à la résistance palestinienne quelle que soit l’organisation à laquelle ils appartiennent tout résistant fait prisonnier a un nom.

L’occupant et les cercles de l’impérialisme voudraient qu’ils restent anonymes et des-humanisés des chiffres de statistiques. Ce bulletin vise entre autres à les montrer tels qu’ils sont des êtres humains déterminés et courageux. Il n’est point besoin de détailler leurs vies privées pour les humaniser ou les individualiser comme tend à le faire certains courants « occidentalisés ».

Car il suffit de vivre ou de suivre leurs gestes leurs luttes leurs paroles ou leurs écrits pour appréhender leur profonde humanité leur abnégation leur amour pour leur peuple et leur patrie. Qu’ils soient prisonniers « sécuritaires » ou détenus « administratifs » ils sont des résistants qui ont transformé leurs lieux de détention en espaces pour poursuivre le combat.

Qu’ils étudient pour obtenir des diplômes ou qu’ils lisent qu’ils s’adonnent à des activités manuelles ou discutent qu’ils fassent leur gymnastique quotidienne ou cuisinent qu’ils écrivent ou dessinent qu’ils partagent leurs joies ou leurs tristesses les prisonniers palestiniens sont une école de résistance et de courage d’abnégation et de patience qui a résisté à toutes les tentatives de destruction menées par l’occupant. Les nommer décrire leur parcours raconter leur détention et leurs préoccupations est une manière de les soutenir et de les encourager.

Le 31 décembre à l’aube au lieu du 29 l’occupant a fait libérer 26 résistants prisonniers avant les accords d’Oslo ou presque puisqu’il a fait libérer deux prisonniers détenus après ces accords refusant d’honorer son engagement. Les autorités sionistes contraintes de procéder à leur libération à cause des pressions américaines détournent l’attention et font de la surenchère : elles annoncent à chaque phase un nouveau plan de colonisation voulant également rabattre la joie des Palestiniens faisant croire que la libération des prisonniers a pour contrepartie la colonisation.

Quel que soit l’accord palestino-américain ayant abouti à la libération de dizaines d’anciens prisonniers détenus avant les accords d’Oslo en 1993 il faut cependant noter que les prisonniers récemment libérés ne sont pas libres de leurs mouvements. Comme les prisonniers libérés lors de l’accord d’échange en octobre 2011 les prisonniers libérés sont interdits par l’occupant de se déplacer et risquent d’être arrêtés à nouveau. Si Ayman Sharawneh et Samer Issawi furent victimes de cette faille en octobre 2011 combien d’anciens prisonniers seront-ils victimes de cette faille dans l’accord de 2013 ?

C’est pour éviter de telles failles que toute libération de prisonniers doit être menée en échange de soldats kidnappés par la résistance et s’appuyer sur un large mouvement de solidarité que ce soit en Palestine dans le monde arabe et dans le monde. Sinon l’occupant impose ses conditions et introduit le malaise et le doute dans les esprits. Un nouveau rapport de forces est exigé et ce rapport de forces ne peut s’établir qu’en élargissant l’information sur les résistants prisonniers et en élargissant le soutien à leurs luttes et revendications.

1 – Prisonniers grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation

- Trois détenus « administratifs » ont décidé il y a quelques jours de mener la grève de la faim en protestation contre leur détention. Il s’agit de Muammar Banat Akram Fassissi et Wahid Abu Maria détenus dans la prison de Ofer.

- Le résistant prisonnier Alaa al-Mahs de la ville de Rafah mène une grève de la faim depuis le début de l’année pour protester contre la politique de négligence médicale des autorités carcérales. Arrêté en janvier 2004 il a été condamné à 29 ans de prison. Il est détenu dans la prison de Eschel et souffre de maladies pulmonaires.

- Le prisonnier Ali Daana (35 ans) a arrêté la grève de la faim qu’il avait menée pour obtenir des soins médicaux. La direction carcérale de l’occupant a finalement accepté de lui procurer ces soins. Ali Daana a été maintes fois arrêté par l’occupant la dernière fois le 16 juillet 2003. Il fut condamné par l’occupant à 20 ans de prison.

- la famille du prisonnier « administratif » Thaer Abdo annoncé que son fils a été transféré à l’hôpital puis à la prison de Ofer à cause de la détérioration de son état de santé. Il a mené une grève de la faim de 53 jours pour protester contre la détention « administrative ». Thaer Abdo (27 ans) a été arrêté le 27 octobre dernier puis placé en détention administrative pour 6 mois.

2 – Libérer les prisonniers malades

Le résistant héroïque Samer Issawi qui vient d’être libéré a déclaré que 6 prisonniers malades risquent de mourir à tout instant : le prisonnier Yusri al-Masri les médecins ont affirmé qu’il ne vivrait pas au-delà de 12 à 18 mois le prisonnier Mu’tassam Raddad qui ne vivrait que de 3 à 6 mois Naïm Shawamrah Mansour Mawqada Khaled Shawish les deux ayant été victimes de tentatives d’assassinat par les sionistes à l’intérieur même des prisons et le prisonnier Nahed al-Aqraa qui vit constamment sous l’effet de drogues pour supporter la douleur.

Le résistant prisonnier Na’im Shawamreh a été libéré avec les anciens prisonniers dans le cadre de l’accord américano-palestinien. Extrêmement malade Na’im Shawamreh ne peut être soigné dans un hôpital palestinien. Il fut décidé de le transférer en Jordanie. Mais les autorités de l’occupation se sont opposées à son transfert. Non seulement l’occupant refuse de soigner les prisonniers malades quand ils sont détenus mais il refuse qu’ils soient soignés même après leur libération.

Il a fallu exercer de lourdes pressions pour qu’enfin Na’îm Shawamreh puisse être dirigé vers un hôpital jordanien où il est soigné actuellement. Il semble d’après les dernières informations que les médecins de l’occupation aient inoculé une matière dangereuse au résistant entraînant une paralysie progressive. Détenu depuis 20 ans et condamné à la perpétuité le résistant Shawamreh n’aurait plus longtemps à vivre. L’entité coloniale tue les prisonniers !

Des études réalisées par les sionistes ont confirmé que le cancer dont sont atteints plusieurs prisonniers détenus dans la région du Naqab a pour source les centrales nucléaires (merci à la France socialiste qui a aidé à les installer) ainsi que les appareils de contrôle et de brouillage installés dans toutes les prisons. D’autres sources sont responsables des multiples maladies dont souffrent les prisonniers palestiniens comme les produits chimiques introduits dans la nourriture.

- Les autorités de l’occupation ont ajourné la séance du tribunal concernant une possible remise en liberté du résistant Mu’tassam Raddad arrêté en 2006 condamné à 20 ans de prison à cause de son état de santé. Atteint de cancer à l’estomac Mu’tassam Raddad est menacé de mort à tout instant.

- Le club des prisonniers met en garde contre le décès du prisonnier Yusri al-Masri détenu depuis 2003 et condamné à 20 ans de prison pour résistance à l’occupation. Son état de santé s’est gravement détérioré il est atteint de cancer.

- La famille du prisonnier Ibrahim Khalil Bitar (33 ans) lancent un cri d’alarme après que leur fils ait été atteint d’une forte hémorragie. Malade depuis plusieurs mois l’administration pénitentiaire refuse de le soigner sauf en lui délivrant des analgésiques. Il a été à nouveau transféré à la prison de Nafha après avoir été transféré à la prison de Ramleh pour y subir des examens. Le résistant menace de mener la grève des médicaments s’il ne peut consulter un médecin extérieur à l’équipe médicale carcérale.

- Le résistant Nahar Saadi condamné à 4 perpétuités a été placé en isolement il y a 6 mois. Les autorités carcérales ont prolongé son isolement de 6 mois dans la prison de Ramonim malgré ses souffrances physiques.

3 – Abolir la détention « administrative »

L’occupant a prolongé la détention « administrative » de Ayman Itbaych de trois mois. Ayman Itbaych avait mené une grève de la faim de 110 jours en protestation contre la détention « administrative » et l’avait arrêtée après la promesse faite par l’autorité carcérale de le libérer à la fin de la période fixée. Rompant sa promesse l’occupant a renouvelé la détention une nouvelle fois.

4 – Portrait d’un résistant

Libéré au cours de la seconde phase de la libération des anciens prisonniers après 24 ans de détention Khaled al-Azraq est l’un des symboles de la résistance palestinienne à l’occupation. Il fut arrêté la première fois le 6 juin 1982 accusé d’avoir contribué à composer un coktail molotov au lycée qu’il fréquentait. Il fut détenu dans la prison de Damon jusqu’en juin 1985. C’est au cours de cette année qu’il participe avec d’autres résistants détenus Khaled Barghout Mukhles Bulghar et Fahim Hamamra à une tentative de fuite.

Les résistants furent placés en isolement après avoir été arrêtés. Il fut à nouveau arrêté en mars 1988 au cours de l’intifada pour « appartenance à une cellule militaire ». Au cours de son emprisonnement il fait connaissance avec sa future épouse Amal qui parvient à l’enrôler dans un groupe de résistance dès sa sortie. Le groupe mène deux opérations armées contre l’occupant et au cours de la seconde son épouse tombe martyre (1990). Il est arrêté deux mois après avec d’autres résistants de plusieurs mouvements (FDLP Hamas Fateh Intifada) dans une maison où ils s’étaient réfugiés.

Pendant 65 jours Khaled Al-Azraq subit un interrogatoire mené sous la torture physique et psychologique. Les services sionistes le menacent de destruction de sa maison mais il commente : « même s’ils détruisent la maison cela ne veut rien dire.. La maison de mon père a été détruite deux fois de suite dans les années 80 ». Au cours de son long emprisonnement Khaled s’est particulièrement occupé des plus jeunes ceux qui furent arrêtés après les accords d’Oslo considérant qu’ils n’étaient pas assez formés pour affronter l’occupant.

Il entreprit de les former à la résistance physique et psychologique et à les former sur les plans intellectuel et politique. Comme pour les autres anciens prisonniers libérés l’entité sioniste a posé ses conditions : interdiction de sortir de sa ville pendant un an interdiction de voyager pendant dix ans.

5 – Répression

L’occupant prononce un acte d’accusation contre un enfant de 12 ans : l’enfant Mustafa al-Khatib a été arrêté au début de ce mois. Un jour après son arrestation le tribunal de l’occupation prolonge la détention de trois jours au cours desquels il a prononcé l’acte d’accusation le condamnant à deux mois de prison et au paiment d’une amende. Il est finalement libéré mais placé en « résidence surveillée » jusqu’à la fin de son « procès » avec possibilité de se rendre à l’école.

Les prisonniers détenus dans la prison de Ramon dans le Naqab protestent contre les caméras de surveillance et les capteurs de sons intallés à l’intérieur même des cellules. Ces caméras ont été découverts dans les cellules 91 et 151 et à l’intérieur de la cantine de la section 7.

L’occupant a arrêté plusieurs prisonniers libérés de la ville d’al-Quds au début du mois de janvier. Parmi eux Mohammad Hadmi Mou’ayyad et Hamed Baybouh et Haytham Jubaa.

La prisonnière Zaynab Abu Mustafa arrêtée le 10 décembre a été isolée dans la prison de Ramleh dans une cellule individuelle près des prisonnières de droit commun. Elle réclame la visite du CICR et son transfert à la section féminine de la prison de Hasharon aurpès des autres prisonnières palestiniennes.

L’occupant interdit à 120 prisonniers détenus dans la prison de Meggido de recevoir des visites pendant un mois. Les 120 résistants prisonniers ont été isolés certains dans des cellules individuelles et sont également interdits de « cantine ». Une semaine avant ces mesures répressives les autorités carcérales avaient mené une incursion dans la section et détruit les affaires personnelles des prisonniers.

L’occupant lance une campagne médiatique contre les prisonniers libérés. Plusieurs quotidiens sionistes accusent les prisonniers libérés lors de l’échange en octobre 2011 et éloignés vers Gaza d’être à l’origine de la recrudescence des actes de résistance en Cisjordanie et dans la ville d’al-Quds. Cette campagne médiatique vise à légitimer l’arrestation et l’assassinat des prisonniers libérés et à « monter les enchères » sur toute autre opération d’échanges qui aurait lieu dans le futur.

Incursion le 30 décembre des forces de répression dans la prison de Ramon dans le Naqab occupé. Deux prisonniers ont été blessés.

6– Libération

Libération de Samer Issawi le résistant prisonnier ayant mené la plus longue grève de la faim dans le monde. Par son courage et sa détermination Samer Issawi de la ville d’al-Quds a représenté la volonté de lutte du peuple palestinien. Il a prouvé au monde entier et surtout à l’occupation que le peuple palestinien est un peuple qui ne peut accepter ni l’humiliation ni l’occupation ni l’injustice. La victoire du résistant Samer Issawi est celle de tous les peuples luttant pour leur liberté.

Samer Issawi a dû affronter des pressions de toutes parts et notamment de l’Autorité palestinienne pour qu’il arrête sa lutte. Des instances internationales sont intervenues proposant sa libération en contrepartie de son expulsion de sa ville mais il a refusé net préférant le martyre. Samer Issawi a ajouté par sa lutte exemplaire une nouvelle figure héroïque à la longue marche du peuple palestinien vers sa libération.

Après sa libération Samer Issawi a déclaré : « Nous poursuivrons le chemin des martyrs jusqu’à obtenir notre liberté et la victoire. Nous nous rencontrerons dans la ville sainte d’al-Quds et à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa malgré l’occupation ». Pour rappel : Samer Issawi avait été arrêté puis emprisonné après avoir été libéré en octobre 2011 dans le cadre de l’échange des prisonniers contre le soldat franco-israélien Shalit. Il avait été prisonnier pendant 10 ans.

Quelques mois après sa libération il fut arrêté le 7 juillet 2012 sous le prétexte qu’il n’a pas respecté les conditions de l’accord d’échange. Plus de 20 prisonniers libérés au cours de cet échange ont été arrêtés à nouveau.

Vingt-six résistants détenus avant les accords d’Oslo ont été libérés le 31 décembre à l’aube. 3 d’entre eux sont de la bande de Gaza et 5 de la ville d’al-Quds les autres de la Cisjordanie. Ils appartiennent pour la plupart au mouvement Fateh FPLP un résistant du Jihad islamique.

C’est la troisième vague de libération des prisonniers détenus avant les accords d’Oslo condition posée par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas pour se plier à des négociations avec l’occupant. Aucun prisonnier des territoires occupés en 1948 n’a été libéré jusqu’à présent. Le bureau de Netanyahu a déclaré qu’ils ne le seront pas.

Le résistant Ayman Hamdane qui avait mené une grève de la faim de 130 jours réclamant la fin de la détention « administrative » a été libéré le 21 décembre dernier. Membre du mouvement du Jihad islamique il a été détenu pendant 15 mois.

Le résistant Adel Harbiyat cadre du mouvement du Jihad islamique a été libéré. Il avait mené la grève de la faim pendant 104 jours pour réclamer sa libération et la fin de la détention « administrative ». Adel Harbiyat a déjà été prisonnier pendant 12 ans dont 5 ans de détention « administrative ». Au cours de sa lutte Adel Harbiyyat avait été placé en isolement individuel et soumis à des pressions diverses pour arrêter sa grève.

Après 33 mois de détention « admnistrative » l’écrivain et professeur Ahmad Qatamesh a été libéré.

Le tribunal sioniste a prononcé la libération du député d’al-Quds Mohammad Tawtah et l’ancien ministre Abu Arfa après deux ans de détention. Cette décision attend l’accord du procureur. Ils avaient été arrêtés accusés de se trouver « illégalement » dans leur ville après que les autorités sionistes ont confisqué leurs « cartes de résidence ». Ils furent arrêtés alors qu’ils se trouvaient au siège du CICR dans al-Quds protestant contre la décision de l’occupant de les éloigner de leur ville.

Le jeune prisonnier maqdisi Imad Zaatari a été libéré après 22 mois de détention accusé d’avoir lancé des pierres contre l’occupant. Il avait été fait prisonnier âgé de 16 ans. La première fois où il fut arrêté fut en février 2010 accusé d’avoir cogné un homme des renseignements de l’occupation. Il fut à nouveau arrêté en septembre 2011 accusé d’avoir poignardé un colon. L’interrogatoire accompagné de tortures l’avait obligé à « avouer » mais le tribunal le jugea innocent à cause des paroles contradictoires du colon et des membres de sa famille. Au cours des 22 mois de prison Imad Zaatari a été transféré à quatre prisons et centres de détention : Moskobiyya Asharon puis Nafha et Gilboa.

6 – Statistiques

75% des Palestiniens arrêtés au cours de l’année 2013 sont jeunes (18 – 30 ans) et des enfants de moins de 18 ans. 931 enfants ont été arrêtés dans al-Quds et la Cisjordanie au cours de l’année et 1975 jeunes.

Le ministre Issa Qaraqe’ a déclaré que 1400 prisonniers sont gravement malades dont 80 en situation critique. 5 résistants prisonniers sont décédés au cours de 2012 et 2013 par manque de soins appropriés. Le nombre des prisonniers martyrs ne prend pas en compte les prisonniers libérés décédés après leur libération par suite de leurs maladies que l’occupant avait refusé de traiter.

L’armée sioniste admet que plus de 90 tentatives palestiniennes pour kidnapper des colons soldats ont été menés au cours de 2013 en vue de les échanger contre les prisonniers palestiniens.

Le centre « Ahrar » a affirmé qu’au cours de l’année 2013 les sionistes ont arrêté 3467 Palestiniens dont 77 de la bande de Gaza. Parmi les 40 martyrs tombés au cours de cette année il note le martyre de Ashraf Abou Dhraa tombé deux mois après sa libération des prisons sionistes au mois de janvier à cause de la politique de négligence médicale dans les prisons de l’occupation puis le martyre de Arafat Jaradat au mois de février assassiné par torture 5 jours après son arrestation. Au mois d’avril le martyr Mayssara Abu Hamdiyé est tombé à cause de la négligence médicale de l’occupant. Au mois de novembre le martyr Hassan Turabi est également tombé à cause de la négligence médicale.

7 – Solidarité

L’organisation « Defense for Children International » section palestinienne lance une campagne « connaître vos droits » auprès des enfants palestiniens arrêtés et détenus par l’occupation.

Samir Zaqout psychologue palestinien a obtenu son doctorat en présentant une thèse consacrée aux femmes prisonnières libérées par l’université de Khartoum au Soudan. Le sujet de sa thèse porte sur les effet psychologiques corporels et sociaux de la torture des prisonnières dans les prisons de l’occupation.

Les résistants prisonniers et détenus dans la prison de Gilboa ont fait une collecte pour soutenir les réfugiés du camp Yamourk en Syrie. Ils ont également décidé de soutenir par un mouvement de lutte les résistants détenus dans la prison sioniste de Ramon qui ont subi l’assaut des forces de répression.

Les forces sécuritaires de l’AP poursuivent les militants palestiniens

Les services de renseignements de l’Autorité palestinienne ont arrêté le prisonnier libéré Imad Batrane qui avait mené la grève de la faim pendant 104 jours pour réclamer sa libération des prisons de l’occupation.

Les appareils sécuritaires de l’AP arrêtent le prisonnier libéré Samer Bani Awda du village de Tammoun. Samer du mouvement Hamas avait passé 17 ans dans les prisons de l’occupation. Elles ont également kidnappé le prisonnier libéré Waed Al-Hidmi à Bethlehem. Au début du mois de janvier elles ont arrêté 7 membres du Hamas.

Les services sécuritaires de l’AP ont arrêté vers la mi-décembre les deux fils de sheikh Bassam Saadi qu’elles avaient blessés auparavant. Ils ont été libérés le 10 janvier. Mahmoud Saadi recherché par l’occupant et ces services a réussi à s’échapper une nouvelle fois bien qu’ayant été blessé. Une nouvelle incursion le 26 décembre dans le camp de Jénine par les services sécuritaires de l’AP à la demande du gouverneur de Jénine Duwaykat a opposé ces services aux résistants. Bilal Diab prisonnier libéré ayant mené la grève de la faim a réclamé la démission de Dwaykat et le communiqué du mouvement du Jihad islamique met en garde l’AP contre tout assassinat des résistants du camp de Jénine.

N°1 – Janvier 2014 – Transmis par Baladi

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