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Les spectres de l’hiver et de l’occupation sioniste menacent la « terre du sultan »

vendredi 14-novembre-2014

Au sud-est de la ville de Naplouse et au nord de la ville d’Ariha dans la vallée du Jourdain en Cisjordanie se trouve le village d’Al-Jiftitik. Al-Jifitilik est un nom donné par un monarque ottoman signifiant la « terre du sultan ». Al-Jifitlik est connu pour ses vastes terrains agricoles bien fertiles pour son eau abondante pour son magnifique paysage naturel.

Le village d’Al-Jifitlik est habité par environ trois mille Palestiniens originaires de là ou chassés de leurs villages durant la Nakba (la catastrophe de 1948). Pendant la saison estivale leur nombre augmente par des fermiers qui viennent de partout pour louer et exploiter ses terrains agricoles.

Les pieds de ses montagnes sont bien fertiles et riches en eau. Le village d’Al-Jifitlik est une oasis verte une zone attractive pour les agriculteurs et les paysans.

Le revers de la médaille

Cette nature géographique abondante devient parfois une malédiction pour les habitants du village durant la saison hivernale. L’eau abondante se transforme en des inondations menaçant leurs maisons leurs biens et leur vie.

Récemment à l’aube l’eau a surpris la maison de Khidr Abou Haniyeh. Elle a emporté ses pauvres meubles. Il a failli perdre son bébé Nour de deux mois seulement.

Le spectre de l’occupation

Le danger ne vient pas uniquement de la nature l’occupation sioniste est là pour rendre la vie plus difficile aux habitants du village d’Al-Jifitlik. Les occupants sionistes ont installé la colonie de Misouah sur leurs terrains. Tous les services vont pour les colons. Ainsi les habitants originaires du village en sont privés.

Récemment les colons sionistes ont versé une grande quantité d’eau vers la ferme du Palestinien Adïss. Cette eau a provoqué une tragédie dans sa ferme. Elle a emporté cent cinquante moutons d’un total de deux cent trente têtes. La ferme est désormais vide et a un aspect tragique.

Le problème de Khidir Abou Haniyeh c’est que sa maison est vieille et n’est constitué que d’un étage.

La solution dit-il au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) sera donc de construire les maisons du village au moins en deux étages afin que seul le rez-de-chaussée reçoive l’inondation.

Le fermier Fadl Idïs se plaint d’un silence officiel mortel en disant : « Nous n’avons vu aucun responsable de l’autorité venir voir nos conditions. Nous sommes victimes de la nature et du spectre de la colonisation qui nous vise par ses menaces. Nous confions nos affaires à des avocats pour défendre nos intérêts dans les tribunaux israéliens ce qui nous coûte des fonds exorbitants dépassant toutes nos capacités. »

Une conséquence malheureuse

Par conséquent la « terre du sultan » au lieu d’être un paradis pour ses habitants leur est devenue une malédiction à cause de l’injuste occupation sioniste et l’absence de l’autorité palestinienne. Tout pousse les habitants du village d’Al-Jifitlik à quitter leur village mais leur profond amour pour leur terre les retient pour toujours.

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