Al-Quds – CPI
Cette rencontre qui vient de se réaliser entre le Président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui est aussi une personnalité importante du mouvement du Fatah et le Président du bureau politique du mouvement de la résistance islamique « Hamas » Khaled Michaal n’est pas une affaire qui pourra passer sans attirer l’attention.
Le dimanche soir 21 janvier 2007 le sommet a enfin été concrétisé et la rue palestinienne a enfin pu respirer quand bien même la rencontre a été effectuée un peu tardivement. En fait de telles rencontres doivent être sur la liste des priorités politiques.
La scène palestinienne
La crise actuelle confirme le besoin pour la scène palestinienne de continuer le dialogue national. En réalité l’unité nationale palestinienne ne passe pas par Washington mais par les rencontres et les dialogues entre les sœurs et frères de la même maison palestinienne. Du moins il faut un peu de chaleur pour faire fondre les glaces accumulées dans les relations intérieures.
La scène palestinienne ne peut plus supporter davantage de problèmes. Elle a besoin d’une volonté politique sincère de la part de tous les partis de toutes les factions. Les coulisses politiques ne doivent pas être loin du terrain. Ce qui se passe dans l’un affecte l’autre. Dans les coulisses il faut revenir au discours national. N’oublions pas que la Palestine est encore occupée. Le vrai conflit est toujours avec l’occupant et non entre les frères de la même famille.
Une réussite
La rencontre entre le président du bureau du mouvement de la résistance islamique « Hamas » Khaled Michaal avec le Président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui possède aussi un pouvoir non négligeable dans le mouvement du Fatah représente pour elle seule une vraie réussite. Elle participe au moins à dégeler les relations intérieures palestiniennes. Et maintenant les regards s’orientent vers le lendemain aussi bien de la scène politique que du terrain. De son côté le premier ministre palestinien a déclaré que le gouvernement d’union nationale prendra bientôt forme.
Le terrain est le vrai laboratoire pour la mise en examen des bonnes volontés. En fait il y en a beaucoup qui misent sur le déchirement de la scène palestinienne. Ils n’aiment pas voir l’unité nationale.
Le devoir national
Tout le monde est appelé à se retenir et à couper la route à ceux qui misent sur l’anarchie. Tout acte touchant l’unité nationale doit être collectivement condamné.