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Qui soutient les ouvriers palestiniens travaillant dans les territoires occupés en 1948 ?

jeudi 13-juin-2013

Le jeune Palestinien Ahmed Al-Zarini habitant du village de Qabattiyya à l’est de la ville de Jénine était obligé d’aller travailler dans les territoires occupés en 1948 pour trouver quelque chose à mettre sous la dent de sa famille. Le 9 juin 2013 il travaillait dans la ville d’Aqqa lorsqu’il est tombé et a perdu la vie. Cette mort supplémentaire a montré encore une fois comment le gouvernement de Ramallah traite le dossier des ouvriers palestiniens.

Deux jours plus un autre incident est venu confirmer la négligence pratiquée par cette autorité de Ramallah. Un ouvrier a été blessé à la jambe par les balles d’un garde de la colonie Oranit installée sur les terrains palestiniens du village Azzoun Al-Atma au sud de la ville de Qalqilia. Le garde a ouvert le feu sur un groupe d’ouvriers qui allaient travailler dans les territoires occupés en 1948.

Aucune attention

Bayer Saïd président de l’Union générale des syndicats des ouvriers de Palestine dans le département de Jénine exprime son étonnement au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) de voir le gouvernement de Ramallah ne donnant aucune attention aux souffrances de ces ouvriers alors que les incidents les blessures les morts sont de plus en plus nombreux.

Jusqu’à quand se demande-t-il le gouvernement de Ramallah restera insensible face à la question de ces Palestiniens qui vont aux territoires occupés en 1948 pour travailler dans des conditions très dures défiant au péril de leur vie le mur de séparation discriminatoire et les fermetures répétées des points de passage ?

Il a appelé le gouvernement à assurer des emplois aux Palestiniens afin d’éviter tous malheurs.

Aucune assurance

Le syndicaliste Hassan Abou Salah responsable du dossier des ouvriers travaillant dans les territoires occupés en 1948 confirme que les employeurs israéliens ne font aucunement attention ni à la santé ni à la sécurité des ouvriers palestiniens tout à fait au contraire de ce qu’ils font pour les ouvriers israéliens.

La vie des ouvriers palestiniens n’est pas moins chère que les autres dit-il. Il appelle donc à des pressions de la part des unions internationales sur les occupants sionistes pour préserver la vie de nos ouvriers.

La mort du jeune ouvrier Al-Zarini 22 ans pendant son travail à l’intérieur des territoires occupés en 1948 n’a été causée que par le manque de sécurité : il est tombé d’une hauteur de six mètres.

Les accidents de travail de nos ouvriers sont devenus un phénomène inquiétant poursuit-il. La raison principale de cette hausse d’accidents est la politique discriminatoire appliquée par les employeurs israéliens à l’encontre des ouvriers arabes en particulier ceux qui ne portent pas d’autorisations spécifiques. Ils les exploitent avec une insouciance totale de leur sécurité avec irrespect de toutes les lois en vigueur.

Et lorsqu’un ouvrier a un accident de travail l’employeur israélien le transporte vers les territoires de l’autorité palestinienne pour se laver de toute responsabilité. Des agissements à l’encontre de toutes les lois mêmes israéliennes. Pire les institutions sanitaires sionistes sont de mèche avec ces employeurs criminels.

La mort dans tous ses états

Les ouvriers palestiniens travaillant ou voulant travailler dans les territoires occupés en 1948 sont face à la mort d’une façon ou d’une autre. Les histoires sont multiples.

Récemment l’ouvrier Thaïr Abou Chalouf de la ville de Qalqilia a perdu la vie alors qu’il se dirigeait vers les territoires occupés en 1948 pour travailler ; les soldats de l’occupation sioniste lui ont couru après pour l’empêcher d’y aller : il a eu une crise cardiaque mortelle.

Avant lui l’ouvrier Izzidine Kozayeh du village de Saïr du sous-département d’Al-Khalil avait eu le même sort.

Les exemples sont multiples. Mohammed Sabah est tombé et mort dans un atelier de construction à l’intérieur des territoires occupés en 1948. Mohammed Jaradat est mort en faisant le feu pour se réchauffer dans un froid glacial une nuit de cet hiver où il travaillait dans les territoires occupés en 1948.

De grandes histoires tragiques sans de petites attentions !

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