Al-Khalil – CPI
En 1969 c’est dans le département d’Al-Khalil (Hébron) que le projet de colonisation sioniste a débuté. En fait les autorités de l’occupation israélienne ont voulu constituer une ceinture coloniale défendant leurs colons installés autour de cette ville palestinienne en prétendant qu’elles y possèdent des racines historiques.
Au départ la colonisation n’avait commencé que par l’installation de quelques petits points d’habitation. C’est avec le temps que ces points se sont étendus sur des milliers d’hectares de terrains de la ville palestinienne.
Même à l’intérieur de la ville plusieurs de ces points ont vu le jour. Quatre d’entre eux ont petit à petit pris de l’importance. Il s’agit de Beit Romiano qui est né dans l’école palestinienne d’Ossama Ben Al-Monqith de Beit Hadassa de Tal Al-Romeïda et de Beit Ibrahim Afino. Ce dernier n’est en fait qu’un prolongement de la grande colonie sioniste de Karyat Arbaa de la colonie de Kharsina à l’est et enfin de celle de Hadjaï au sud.
Un hôte assez lourd
Sur le terrain la colonie de Hadjaï est venue s’implanter comme un couteau dans le rein de la ville palestinienne d’Hébron il y a plus de trois décennies. Ceux parmi les habitants de la ville palestinienne de Kharba Al-Qalqas qui veulent exploiter sa terre auront désormais la malchance de s’approcher de cette colonie.
Les habitants de ce village se trouvent aussi obligés d’emprunter la route n°60 qui relie leur village à la colonie. Cette position a déjà fait des dizaines de victimes parmi les Palestiniens qui sont l’objet d’agressions de colons encouragés par leur armée !
Enlèvement
Le 27 novembre dernier (2006) la jeune fille Iman Abouturki était dans son chemin de retour de son travail accompagnée de son frère. A l’entrée de sa ville de Kharba Al-Qalqas elle a été surprise par plusieurs colons sionistes qui l’ont obligée à monter dans leur voiture. Le petit frère a heureusement pu s’échapper mais la fille a été enlevée. La voiture s’est dirigée vers la colonie de Hadjaï.
Pour une fois les soldats de l’occupation israélienne ont déclaré l’état d’urgence et entamé une recherche pour trouver la fille et la ramener à la maison de ses parents. Cet enlèvement ne constitue qu’un simple exemple de ce que les habitants de la ville palestinienne endurent.
Les enfants menacés
L’enfant Mohammed Al-Atrach dont l’âge ne dépasse les six ans a reçu plusieurs balles. Une balle a pénétré le cou et une autre la tête. Il a naturellement été hospitalisé pour que les balles soient extraites.
Ce garçon de six ans n’était pas un criminel. Sa tête n’était pas recherchée par les forces de l’occupation israélienne. Sa seule erreur était d’avoir joué devant sa maison qui n’a pas la chance d’être située un peu plus loin que la colonie.
La fillette Woroud Chaban âgée de neuf ans a eu un plus de chance : elle n’avait pas reçu des balles mais des coups des coups sauvages.
Echange de rôles
Ce ne sont pas seulement les colons qui agressent les Palestiniens les soldats de l’occupation s’y mettent aussi. La dame Rida Al-Ridjbi 47 ans et son fils ont été l’objet de coups de toutes sortes de la part d’une force sioniste. Avec plusieurs fractures et blessures ils ont été hospitalisés à la clinique de Mohammed Ali Al-Mohtassib dans l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil (Hébron).
Source de menace
Il est clair pour tout le monde que l’occupation et son projet colonial dans la ville d’Al-Khalil ne font que créer un climat d’agression de toute sorte contre des Palestiniens de tous âges. Ces derniers sont menacés dans leur vie qui a déjà pris des tournures bien complexes.
