Al-Nassira – CPI
Malgré ses graves blessures l’homme de paix américain Bryan Aubry confirme encore une fois sa position comme défenseur des droits des Palestiniens extorqués par les Israéliens.
Bryan a été grièvement blessé par les forces de l’occupation israélienne dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine il y a trois ans de cela. Il souffre depuis cet attentat d’un visage défiguré.
En fait en avril 2003 les forces de l’occupation ont ouvert le feu sur lui quand bien même il portait des vêtements sur lesquels était marquée son appartenance à une équipe médicale en arabe comme en anglais. Il ne constituait aucun danger pour la vie des soldats israéliens ; toutefois ils l’ont grièvement blessé par une trentaine de balles.
Enquête !
Ce crime a poussé l’armée de l’occupation israélienne à ouvrir une enquête mais pour en innocenter les responsables. Les résultats de l’enquête n’étaient satisfaisant pour personne certainement pas pour Aubry en particulier. Il a en vain exigé au gouvernement israélien de rouvrir une nouvelle enquête. Il a alors porté son affaire devant la cour israélienne suprême qui a ordonné l’ouverture d’une enquête criminelle.
Crime avec préméditation
Bryan Aubry accuse toujours l’armée de l’occupation israélienne de tirer sur lui avec préméditation. Il l’accuse de vouloir se montrer maîtresse de la région et de vouloir se débarrasser des activistes de la paix.
Bryan Aubry avait 24 ans le jour où il a reçu les balles de l’armée israélienne. Il travaillait dans un service humanitaire. Il intercédait auprès de l’armée sioniste pour apporter des médicaments et de la nourriture aux Palestiniens assiégés.
Le déroulement de l’incident
Bryan affirme qu’il a reçu des balles israéliennes dès sa sortie de son ambulance. En fait il voulait venir en aide à quelques enfants en danger. Lui et quelques collègues se sont avancés en levant les bras vers les soldats positionnés dans le camp. Cependant ces soldats sionistes après les avoir laissés passer dans un premier temps ont tiré sur eux des balles réelles et ont grièvement blessé Bryan Aubry.
Ce qui a beaucoup intrigué Bryan c’est la lettre envoyée à l’ambassadeur américain dans laquelle l’armée de l’occupation israélienne considère ce qui s’était passé comme un accident regrettable. Mieux encore cette armée a considéré les frais du transport et du soin donné à Bryan comme une action humanitaire !
Une volonté de fer
Finalement après avoir quitté l’hôpital l’homme de paix américain Bryan Aubry n’a toujours pas l’intention de baisser les bras et d’arrêter son combat. Il perdure dans le sentier visant à dévoiler au monde entier la réalité de ce qui s’était passé. Et en dépit de son grand doute sur le fait que le procureur général israélien chargé d’une nouvelle enquête pourra lui donner raison il restera armé de sa grande volonté et de sa grande confiance en soi pour aller jusqu’au bout.
