Mon 5-May-2025

Après sa retraite la machine de guerre sioniste laisse la dévastation et l’odeur de la mort dans le quartier palestinie

lundi 5-février-2007

Gaza – CPI


Dès que les troupes de l’occupation israélienne ont commencé à se retirer des zones investies d’Al-Mansoura et d’Al-Qobba à l’est du quartier d’Al-Choujaïa les scènes de désolation se sont montrées des plus affreuses. Vingt martyrs dont deux enfants et une quarantaine de blessés dont dix enfants et une femme !


Un maximum de destruction

Des centaines de civils palestiniens ont quitté leurs domiciles sous le bombardement sioniste. Dès que le feu sioniste s’est calmé un peu et que les habitants ont décidé de retourner à leurs maisons le jeudi 31 août 2006 leur choc était insupportable. Ils ont vu leur quartier où ils ont vécu pendant des dizaines d’années complètement dévasté et a changé totalement d’aspect. La machine de guerre sioniste y avait fait le maximum de destruction qu’elle avait pu. En cinq jours d’invasion seulement elle avait tout dévasté en prétextant trouver de prétendus tunnels.

Des dizaines de maisons détruites totalement ou partiellement ont été sauvagement et catégoriquement rasées. Dans le même contexte de désolation des dizaines de voitures civiles palestiniennes se sont transformées en ferraille carbonisée. Pire encore les infrastructures il n’en restait quasiment rien. Les poteaux d’électricité et de téléphone ont été systématiquement arrachés…
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Vingt enfants tués !

Les cinq jours d’invasion sioniste ont laissé des destructions et des dévastations affreuses. Vingt martyrs parmi les meilleurs des jeunes et des résistants. Une quarantaine de blessés. Certaines familles ont même perdu plusieurs de leurs jeunes dont la famille de Jindia d’Abou Qambaz de Halas et d’Al-Gharabili.

Notons qu’on n’a pu tirer le corps du martyr Fathi Abou Amabaz qu’après douze heures de sa mort sa maison ayant été encerclée par des tanks sionistes.


La mort à chaque instant

Selon des sources locales une vingtaine de maisons sont détruites complètement ou partiellement. Les façades des dizaines d’autres ont été aussi détruites par le bombardement et le rasage sioniste.

Nous mourions à chaque instant dit le Palestinien Naji Abou Al-Qambaz dont la maison était encerclée durant ces cinq jours de guerre imposée. Les tanks sionistes qui avaient pris position à la porte de notre maison tiraient cntre tout venant. Pire les Sionistes ont ouvert le feu sur les réservoirs d’eau de la plupart des maisons et dévasté également le réseau d’électricité.

« Nous cherchions en vain une gorgée d’eau. Cinq jours sans eau et sans nourriture. Et nous ne pouvions faire le moindre mouvement à l’intérieur de notre propre maison. Tous les appels lancés par la Croix Rouge pour leur apporter de quoi boire se heurtaient au mur du refus sioniste ».

Dans ce contexte l’état de sa mère souffrant de différentes maladies s’est beaucoup détérioré ne pouvant être amenée à l’hôpital. Quant aux enfants ils étaient dans un état de choc très grave et un état psychologique très difficile.


Terreur et terrorisme

Quant à la femme du martyr Fathi Al-Qambaz elle nous décrit une autre scène exprimant la terreur et le terrorisme de l’occupant :

« Les troupes de l’occupation israélienne ont arrêté mes quatre garçons dit cette dame qui est encore sous le choc. Il n’est resté à la maison que moi et mon mari. Les soldats de l’occupation ont abondamment ouvert le feu en direction de notre maison ce qui a causé la tombée en martyre de mon mari à l’intérieur de la maison. C’était le soir du premier jour de l’invasion. Et malgré de tous les appels lancés nous n’avions pu retirer son corps que le lendemain matin où les ambulances ont pu le soustraire. »


Un semblant retrait

Les troupes de l’occupation israélienne se sont retirées le jeudi 31 août 2006 du quartier de Choujaïa pour s’installer sur les confins orientaux de la bande de Gaza. Et comme à leur coutume les troupes en défaite ont mitraillé les maisons civiles au moment où leurs hélicoptères et leurs drones survolaient le ciel de la région.

Pourquoi tous ces dégâts

Notons que les forces de l’occupation israélienne avaient réinvesti le quartier de Choujaïa depuis dimanche en prétextant de chercher des tunnels utilisés par les résistants pour mener des opérations contre des objectifs sionistes. Après cette dévastation elles ont prétendu trouver deux tunnels d’une profondeur de trente mètres et d’une longueur de cent cinquante mètres. Les Palestiniens affirment cependant que ces tunnels ne sont que deux lignes d’égout creusées durant l’occupation sioniste dans les années quatre-vingts.


La scène d’après

Après ce retrait les Palestiniens du quartier de Choujaïa se sont réveillés pour enterrer leurs morts soigner leurs blessures inspecter leurs maisons dévastées. Partout dans les rues et les ruelles du quartier sinistré les chapelles ardentes se sont installées pour rendre hommage aux vingt martyrs. Tous les participants s’accordent sur le fait que l’occupant ne pourra jamais atteindre leur volonté à résister tant que l’occupation est encore là tant que sa machine à tuer fait écouler le sang palestinien gratuitement.

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